Les notes des Bleus contre la Hongrie

Hugo Lloris

Quand il s’est agi de faire son taf de gardien de but, Hugo s’est distingué en laissant un trou béant au premier poteau. Mais Hugo a surtout réussi la relance longue que Varane n’a jamais su faire en huit ans en équipe de France. Idée : et si on faisait jouer Lloris en défense centrale ?

Benjamin Pavard

Régulièrement maltraité par Princesse Fiola et embourbé dans son couloir droit comme dans un marais. Comme l’ogre Shrek, en gros, sauf que Benji ne fait pas peur à grand-monde.

Raphaël Varane

Terrorisé à l’idée de faire une faute sur le but hongrois. Le Real va vite devoir retrouver un gars terrorisé à l’idée de laisser passer un adversaire pour le mettre à côté de lui.

Les attaquants hongrois avaient visiblement décidé de mettre à l’épreuve leur solidité en venant s’emplafonner contre Presnel, avec à chaque fois le même triste résultat. Un crash test.

Lucas Digne

Il a tout essayé sur son aile : il a couru, couru, cherché à faire des combinaisons, couru, encore couru, centré, couru, et encore centré, et finalement il a surtout brassé beaucoup d’air pour rien. Terrible aveu d’échec pour le parc éolien français.

Paul Pogba

Ok, sortir tout le temps le match qu’il a fait contre l’Allemagne, c’est mission impossible. Mais un juste milieu serait quand même agréable. Remplacé par Tolisso à la 75^e minute qui, pour le coup, est l’homme moyen parfait.

N'Golo Kanté

Au début, il était partout : derrière sa défense, pour relancer, dans les trente derniers mètres adverses, à provoquer. Et finalement, il était nulle part, trop loin pour pouvoir peser, jamais là où il le fallait. Il est petit, il est gentil, il s’est fait bouffer par la Hongrie.

Adrien Rabiot

Comme le H de Hawaï. Remplacé à la 57^e par Dembélé, entré pour casser le poteau, faire des feintes de frappe et se blesser. Un beau concentré de ce qu’est Dembouz, quoi. Remplacé à son tour à la 87^e par Lemar, content d’être là.

Antoine Griezmann

Dans les grands matchs, dans les tout petits matchs, il y a une chose qui ne bouge pas en équipe de France : c’est qu’Antoine Griezmann est toujours là pour être décisif. Le seul joueur qui nous procure du bonheur avec des célébrations de but aussi dégoûtantes.

Karim Benzema

Il faudra plus compter sur Pierre Gasly que sur lui pour représenter la France en Formule 1 ce week-end. C’est la P6 pour Pierrot sur le circuit Paul Ricard demain, eh ouais. Remplacé à la 75^e par Giroud, qu’on aurait bien vu se bagarrer avec des Hongrois pendant un peu plus d’un quart d’heure.

De très loin le joueur français le plus dangereux aujourd’hui. De la tête, du gauche, du droit, en déviation pour Benzema, et finalement décisif sur le but de Griezmann, Kyky a fait pleuvoir le feu dans le ciel hongrois. Une DCA.