Les notes des Bleus à l’Euro 2020

Hugo Lloris

Entre 2012 et 2021, ses deux derniers penalties arrêtés, Hugo Lloris est devenu vice-champion d’Europe et champion du monde. Rendez-vous en 2030 avec une nouvelle étoile sur le maillot.

Mike Maignan

Plus qu’autoriser un sixième changement, Didier Deschamps devrait militer pour la possibilité d’intervertir de gardien sur un péno, comme au handball. Parce que le néo-Milanais aurait eu au moins huit occasions de briller durant cet Euro.

Steve Mandanda

S’il était un candidat crédible au début des années 2010, il a préféré envoyer son hologramme pour exister dans ce meeting. Le Jean-Luc Mélenchon de la sélection.

Benjamin Pavard

Les Français avaient abandonné l’idée de poser le genou à terre, mais ils auraient dû aussi demander aux Allemands de ne pas mettre les leurs dans la tronche de Benji. Ça leur aurait évité de trimballer une gueule cassée comme aux commémorations du 11-Novembre.

Jules Koundé

Didier Deschamps a bien noté les consignes gouvernementales : il a utilisé son Koundé pour éternuer.

Léo Dubois

Pas un mot, pas un geste. On ne sait pas si ça aurait pu être retenu contre lui, mais le procureur n’aura tout simplement rien à lui reprocher.

Raphaël Varane

Dans cet Euro à 11 villes organisatrices, c’est bien lui qui a le plus voyagé. Faut dire que Roland Sallai et Steven Zuber lui ont fait voir du pays.

Kurt Zouma

C’est à l’abri des regards, pendant les répètes au fond d’un garage, qu’il impose son charisme et sa bonne humeur. Ne vous inquiétez pas, cela n’empêchera pas Kurt copain d’atteindre son nirvana.

Clément Lenglet

Il l’avait glissé là dans un coin de l’écran en se disant : « Ça pourra toujours servir ». Il faudra donc expliquer cette semaine à Didier comment retirer Lenglet de ses favoris.

Son passé de brillant DJ et son actualité de Général sont formels : cet homme porte des jeans Kaporal. Même si son couturier Gavranovic lui a taillé un joli short.

Lucas Hernandez

La prochaine fois, prenons aussi son frère Theo. En les cumulant, on devrait pouvoir compter sur un Hernandez à 100% à chaque match.

Lucas Digne

Rentré sans se mouiller la nuque et grillé sur son premier ballon contre le Portugal. Dommage alors qu’il était jusqu’ici passé entre les gouttes, à la manière d’une petite souris. La Digne verte.

Corentin Tolisso

On n’a pas conçu les palettes uniquement pour improviser un sommier, une table basse, un plancher de festival ou une palissade. À la base, une palette, c’est fait pour transporter des trucs lourds. Eh bien, c’est pareil avec Corentin Tolisso : ce n’est pas parce qu’il est polyvalent qu’on peut le mettre n’importe où !

Adrien Rabiot

Un pied gauche, une brouille avec Deschamps, un catogan et une reconversion de poste. Puisqu’il laisse à sa mère la main sur les déclarations polémiques, il ne lui manque plus qu’un but en finale et un poste de consultant télé pour avoir la carrière d’Emmanuel Petit dans le désordre.

N'Golo Kanté

NG est si gentil, fuit tellement les honneurs, a une vie trop simple pour avoir un costard dans son placard. Et s’il n’a pas osé signer un doublé C1-Euro, c’est juste pour éviter de faire un discours au moment de recevoir le Ballon d’or.

Paul Pogba

On sait désormais pourquoi Paul Pogba peut se montrer intermittent en Angleterre et a défailli face à la Hongrie : cet homme est fait pour enfiler un costume, attraper un micro et ambiancer un plateau à 21h en prime time. Vous avez déjà vu Nikos Aliagas animer une émission sur la brocante à 15 heures, vous ?

Moussa Sissoko

Homme de la finale contre le Portugal en 2016, le soldat de la Dèche a encore montré lors de son entrée contre la Suisse qu’il adore les finish. Le problème là-dedans, c’est bien le mot « finish ». De là à en tirer des conclusions…

Thomas Lemar

Tu vois ce pote qui est toujours à fond les dimanches matin pour aller courir en forêt, passer au marché et démarrer le barbecue ? Mais s’il a tant d’énergie à revendre, c’est aussi parce qu’il n’a pas été convié à la soirée de la veille. Eh bien c’est pareil pour Thomas Lemar, MVP des jours de décrassage.

Kingsley Coman

Sorti de la trousse pour effacer les ratures Tolisso contre le Portugal puis Lenglet contre la Suisse, Kingsley était la gomme de Deschamps. Mais utilisé côté bleu, ça laisse des traces compliquées à faire sortir.

Didier Deschamps

L’hommage à Jean-Pierre Bacri était parfait : on n’a jamais vu Didier autant grogner. Le sens de la défaite.

Antoine Griezmann

Que voulez vous qu’il fasse si on lui enlève ses penalties, ses coups francs, ses corners, son axe et même son Giroud ? À coup sûr, Kyky a aussi bu dans son maté et Karim lui a pris son compte sur FM.

Karim Benzema

Il aurait certainement pu viser le 10 s’il n’avait pas topé cette reprise face à la Hongrie. Mais le 9 lui va si bien.

Thomas Pesquet l’avait pourtant prévenu : « Le football en apesanteur, c’est pas génial ». Voilà donc de quoi le faire redescendre sur Terre.

Olivier Giroud

À se demander s’il avait vraiment envie de faire cette partie de karting. Du coup, le créneau du 15 juillet de 15h à 16h sur le circuit de Ozouer-le-Voulgis est de nouveau dispo.

Ousmane Dembélé

Ousmane Dembélé a les deux pieds, tout le monde le sait. Mais ce que l’on apprend à comprendre, c’est qu’il n’a pas de jambes. Mr. Patate.

Marcus Thuram

La Croatie éliminée deux heures avant la France, il n’y avait donc plus aucune raison de croire à un doublé de Thuram dans cette compétition.

Wissam Ben Yedder

Une bulle, comme son temps de jeu. Mais que Wissam ne désespère pas, il a typiquement le profil pour mener l’attaque des Bleus aux Jeux olympiques de 2024.