- Ligue 1
- J3
- PSG-Toulouse (6-2)
Les notes de Toulouse face au PSG
Impuissants du début à la fin, les Toulousains n'ont pas trouvé les clés pour contenir Neymar et ont même fini par encaisser quatre buts en supériorité numérique. Jeu, set et match.
Toulouse FC
Lafont (5,5) : Saint Alban, ou Alban de Verulamium, fut le premier martyr anglais. Alban Lafont n’est pas anglais, ce n’est pas le premier à souffrir face au PSG, mais il avait bien tout du martyr ce soir.
Amian (4) : Un énorme déboulé côté droit, un grand pont sur Kurzawa, et un centre parfait pour le but de Gradel. Il a certes passé sa soirée à se faire pilonner par Neymar, mais il aura au moins pu se faire plaisir une fois.
Diop (6) : Même s’il n’a pas pu tenir le bateau à lui tout seul jusqu’au bout, il s’est montré extrêmement solide. Et on passera volontairement outre le dernier but de Neymar. Diop, fixation extrême.
Jullien (5,5) : Son premier but pour Toulouse à l’extérieur a permis aux siens de croire à un possible retour l’espace d’une minute. Et il n’y a rien de plus beau sur Terre que d’apporter de l’espoir.
Moubandje (4) : En bon Suisse qu’il est, il est parvenu à rester en dehors de tous les conflits pendant une heure et demie. Malheureusement, ce n’est pas ce qu’on demande à un défenseur.
Blin (3,5) : Les milieux de terrain parisiens se sont régalés à le tartiner de tarama pendant une heure et demie. Alexis Blini.
Somalia (5) : Il ne vient peut-être pas du même Brésil que Neymar, mais ça fait toujours du bien d’avoir un joueur qui a la dalle sur le terrain.
Toivonen (3) : La dernière grande blonde qui s’est fait boire aussi vite, c’était une pinte un soir de Saint Patrick à Dublin. Remplacé par Machach à l’heure de jeu, qui ne rayonne pas autant sur un terrain que le laisse espérer son prénom.
Durmaz (3) : Chahuté par Neymar dès les premières secondes de jeu, il n’a semble-t-il jamais réussi à s’en remettre. Qu’il profite d’être à Paris pour aller sillonner les friperies, les barber-shops ou les foires au quinoa de la capitale. Enfoiré de hipster. Remplacé par Jean dès la mi-temps, dont la force de persuasion est un peu moins impressionnante que l’apôtre.
Delort (4,5) : Pendant que son idole et ancien coéquipier continue de s’éclater au Mexique, Andy a passé 90 minutes en enfer. Mais il a le mérite de s’être battu comme le plus beau des diables.
Résultats et classement de Ligue 1 Retrouvez tous les articles « Ligue 1 » iciPar Kevin Charnay