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Les notes de Top Chef
Tous les amateurs de ballon rond le savent : les plus grandes rencontres se jouent le mardi ou le mercredi. Ce nouvel épisode de Top Chef s’est encore avéré être un match de toute beauté – même si c’est un peu frustrant de devoir attendre une semaine pour mater la prolongation. Alors : qui a brillé aujourd’hui ? Qui peut rendre muet le génial duo offensif Mory / Adrien de la team FC Violet ? Hélène Darroze est-elle enfin parvenue à prononcer une seule phrase à peu près convaincante en voix-off ?
joueurs
Adrien
Le génial chef d’orchestre du FC Violet a cette fois été piégé par ce fameux flegme à la Riquelme que lui reprochent ses détracteurs. Vous imaginez quel gâchis ce serait de le voir sortir du concours à cause d’une foutue raviole à la ricotta ?
387 note(s)
David
Le seul chef du concours affichant déjà une étoile sur son tablier a-t-il un peu trop pris la confiance ou est-il plus que jamais à son aise dans son costume de favori ? En tout cas, cette semaine, David a soufflé le chaud et le froid. Passé au travers de sa première période, il a envoyé une banderille directement dans les nuages, flinguant un pigeon Rossini au passage. Mais il a su réagir de façon impériale lors de l’affiche au sommet qui l’opposait à Adrien, ricotta dans la lucarne gauche, et épinards dans le petit filet droit. Le maestro continue son petit bonhomme de chemin.
357 note(s)
Diego
Son récent transfert surprise du leader FC Bleu au sein de l’AS Jaune, qui luttait pour son maintien, ne l’a pas déstabilisé une seule seconde. Dès sa première accélération, il a séché Adrien et Mory, réalisant le parfait « hold-up », pour reprendre l’expression de ce dernier, et fait danser la salsa à Jacques Maximin, décrochant sa qualification pour le prochain tour haut la main. De la maîtrise technique, de belles inspirations latines et pas mal d’orgueil : Diego porte bien son prénom.
372 note(s)
Gratien
Son passage du centre de formation Etchebest jusqu’en équipe première ne masque pas ses lacunes, et notamment lorsqu’il doit briller en solitaire. À bout de souffle dès la demi-heure de jeu, et piégé par un appel de Martin dans son dos, il n’a pas davantage su résister aux assauts d’un Mallory plus expérimenté et polyvalent. Plus que jamais, Gratien ressemble au Petit Poucet de la Coupe qui se fait logiquement sortir dès que le ton monte.
360 note(s)
Mallory
On n’attendait pas forcément le Petit Prince belge à un tel niveau jusqu’en semaine 8. Sur sa première occasion, « Malou » a effacé son vis-à-vis David et envoyé une frappe au ras du montant en guise d’avertissement, avant de planter le but de la qualification dès le retour des vestiaires contre un Gratien dépassé dans tous les domaines. Mallory sait tout faire : élever son niveau de jeu dans les grandes occasions… et cuire des pâtes quatre fromages al dente pour terminer le boulot. Et puis « Malou » n’est pas le chouchou du public pour rien : de la bonne humeur, des sourires, des célébrations à la CR7 en beuglant « Suuuu » après un dressage… Comment ne pas tomber sous le charme ?
349 note(s)
Martin
Le milieu défensif dont toutes les équipes rêvent. Travailleur et discret, Martin enchaîne les prestations de qualité sans jamais faillir, même lorsqu’il est poussé dans ses retranchements. Martin, c’est le geste juste et la découpe chirurgicale, et donc évidemment il est comme un poisson dans l’eau au sein de la brigade besogneuse de Philippe Etchebest. Est-ce que ça suffira pour filer jusqu’en finale ? Pas sûr. Mais pour tacler Mory aux genoux et l’envoyer en barrages, ça fait le job.
330 note(s)
Mory
Le talent à l’état brut, doté d’une connaissance encyclopédique des goûts et des saveurs : Mory ne s’endort pas sur son talent, il le fait fructifier, il soigne la préparation de ses matchs. Sauf que cette semaine, il a tout loupé : pigeonné en première mi-temps, champignonné en deuxième (le comble, avec un prénom pareil), voilà Mory qui se retrouve en barrages à jouer sa place contre des seconds couteaux. Et on n’est pas spécialement serein : la tension monte, le niveau croît, et pendant que tout le monde fonce, Mory pile.
331 note(s)
Hélène Darroze
Connaissez-vous un seul joueur qui soit encore titulaire, lors de chaque match, au bout de cinq saisons et demie aussi dramatiques ? Hélène doit avoir de sacrés dossiers sur le capitaine Rotenberg pour continuer d’enchaîner des prestations aussi décevantes… Pas une seule relance correcte, pas une seule inspiration dans le rythme, pas un seul jaillissement qui fasse mouche.
306 note(s)
Paul Pairet
Semaine après semaine, PP prouve sans forcer qu’il est LA plus belle affaire du dernier mercato estival. Pour compenser le départ de son maître à jouer Jean-François Piège, M6 a réussi un coup de maître en signant le fuoriclasse aux trois étoiles, qui évoluait l’an dernier en Chine. Même si, cette semaine, Paulo n’a pas pu empêcher ses protégés de filer en dernière chance…
306 note(s)
Michel Sarran
Son équipe évoluait en infériorité numérique, et elle s’est qualifiée haut la main, au premier tour, au terme d’une prestation étincelante. On reste un peu perplexe face à cette association Michel Sarran & Diego, mais écoutez, pour l’instant, c’est prodigieux…
299 note(s)
Philippe Etchebest
Sans doute intimidé face à son mentor Jacques Maximim, ancien vainqueur comme lui de la Coupe des MOF, Philou s’est fait discret. Il n’a pas envoyé de beigne amicale sur l’épaule de Martin, il n’a pas hurlé amoureusement entre les oreilles de son Gratien, il a souri bêtement aux fausses vannes d’Hélène Darroze… Bref, on ne l’a pas reconnu.
285 note(s)
Stéphane Rotenberg
Existe-t-il aujourd’hui, quelque part dans le monde, un capitaine qui sache aussi bien faire briller ses partenaires que SR10 ? La réponse est non. Chacune de ses prises de balle est propre, chacune de ses transversales est soyeuse : Rottenberg distribue le jeu, sans jamais faire le geste de trop, sans jamais chercher à se mettre en avant. Parce qu’elle est là, l’immense qualité du capitaine : il sait que ce n’est pas lui, la star de l’émission. L’important, c’est le jeu, c’est la cuisine. Alors SR10 s’efface, il récupère, il décale le partenaire… et puis il laisse les artistes briller dans la lumière. Un seigneur.
272 note(s)
Le cromesquis
Ce devait être la saison de la confirmation. Après les promesses entrevues lors des exercices passés, le cromesquis était attendu au tournant et devait se montrer décisif chaque mercredi. Las : le petit prodige traverse cette saison 2020 comme un fantôme, et n’est toujours pas entré en jeu aujourd’hui. Le cromesquis rejoindra-t-il la verrine au rang des grands espoirs déchus ?
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Par Julien Mahieu