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Les notes de Top Chef, épisode 11
Une soirée spéciale chocolat. Est-ce bien raisonnable, après cinq semaines de confinement à se blinder le bide de pâtisseries maison et dix jours à se goinfrer de lapins de Pâques ? Peu importe, à vrai dire : on a vu Adrien faire de la magie, un cuisinier entreprendre de brûlants préliminaires avec une tablette de chocolat et Philippe Etchebest terroriser les cuistots de sa brigade. Que demander de mieux ?
joueurs
Mory
On commençait à croire qu’on s’était trompé. Que Mory n’était peut-être, finalement, qu’un Marvin Martin en puissance. Que son saumon-chocolat était bien sympa, hein, mais pas vraiment décisif. Qu’on ne va pas cinq fois en Dernière Chance par hasard. Et puis Mory envoie son habituel plat du pied sécurité pour franchir l’obstacle. Mouais. Pas sûr que ça prouve grand-chose. Comme chaque semaine, on doit attendre la Dernière Chance et on voit le vrai Mory tard, alors qu’on préfère le Mory tôt.
681 note(s)
Martin
Tu te souviens de ces gens, à l’école, qui te disaient en sortant d’un contrôle « Pfff, j’ai complètement raté ! » et qui repartaient tout sourire avec un 18 sur 20 ? Martin est de ceux-là. Après avoir expliqué qu’il n’était pas trop cacao et qu’il n’avait pas beaucoup d’inspiration, le Martin envoie un plat complexe et technique, composé de gambas et d’une sauce mole en fusion qui a ravagé le tube digestif de Philippe Etchebest. Et histoire d’être sûr de ne pas avoir à goûter de nouveau un truc aussi abrasif en Dernière Chance, le chef Etchebest a préservé Martin. Le coup parfait.
643 note(s)
Adrien
On ne va pas se mentir : quand on a découvert le thème de la première épreuve, on s’est dit que c’était le moment ou jamais pour Adrien de nous révéler enfin la recette de ce space cake qui l’a fait décoller pour de bon il y a de cela quelques années. Du coup, on a presque été déçu de voir Adrien envoyer une frappe pleine lucarne avec son aubergine/saté/jus de tête/chocolat, « très simple » pour reprendre ses mots. Cet homme est aussi génial que pas coiffé.
743 note(s)
Jean-Philippe
Il a l’air de douter de tout ce qu’il dit et de tout ce qu’il fait, et il lâche les punchlinesles plus gênantes de l’histoire de Top Chef (mention spéciale à « Je suis le Anakin du Skywalker. Et ça, c’est mon père ! » en montrant Philippe Etchebest, qui a préféré faire semblant de ne pas entendre). Et ses assiettes sont à son image : c’est joli, c’est sympa, ça présente bien, mais ça n’a aucun relief. Et puis, soudain, un coup d’éclat, une audace : Jean-Phi fait le fifou et balance une chips de citron complètement carbonisée dans son assiette de Dernière Chance. Insuffisant pour rester dans l’aventure. Et dès mercredi prochain, on aura de nouveau oublié son existence. Et quand on le verra revenir en tant que commis pour la guerre des restos, on se dira « Mais c’est qui celui-là ? »
597 note(s)
Paul Pairet
Le fuoriclasse Pairet était confronté à un sacré défi. Et Paulo, comme d’habitude, l’a jouée avec décontraction et finesse, envoyant des petits « Attention à ne pas oublier la petite touche d’acidité ! » parfaitement ajustés, et faisant finalement triompher le beau jeu et la créativité grâce à son maestro Adrien. Le meilleur entraîneur est souvent celui qui a les meilleurs joueurs. Paul et Adrien, Pairet fils.
574 note(s)
Philippe Etchebest
Maintenant qu’il a perdu son poulain Gratien, suspendu jusqu’à la fin de saison, le coach Etchebest a décidé de se consacrer corps et âme à son doppelgänger Martin. Et à Jean-Philippe, aussi, un peu, quand il se rappelle que Jean-Philippe existe. Du coup, on sent bien que les deux jeunes cuistots sont tendus et craignent de se prendre une mandale au moindre mot de travers. Et c’est là que Philou donne le meilleur de lui-même : quand il règne en maître sur des esclaves terrorisés et les félicite avec des grandes tapes dans le dos qui leur déplacent des vertèbres. En tout cas, nous, c’est comme ça qu’on l’aime.
551 note(s)
Stéphane Rotenberg
Les émissions étant de plus en plus courtes, on a de moins en moins de Rotenberg à l’écran. Mais à un moment donné, pendant les arrêts de jeu, il a lâché : « La semaine prochaine, c’est la guerre des restos. » Le genre de geste décisif qui transforme une prestation anonyme en masterclass.
488 note(s)
Alexandre Mazzia
Si tu rencontres un jour quelqu’un qui te parle comme le chef Alexandre Mazzia parle à une tablette de chocolat, et si ce quelqu’un te câline comme Alexandre Mazzia câline sa tartelette anguille-chocolat, tu pourras dire que tu as réussi ta vie. De l’amour amer.
487 note(s)
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Par Julien Mahieu