- Coupe de la Ligue
- finale
- Strasbourg-Guingamp (0-0,)
Les notes de Strasbourg contre Guingamp
Finalement vainqueur aux tirs au but de Guingamp, Strasbourg s'est reposé sur quelques hommes-clés pour tenir la baraque et empêcher Kenny Lala de sombrer davantage. Mais le héros du soir se nomme Bingourou Kamara, 22 piges et déjà un titre au compteur. Bingo !
Gardien
Bingourou Kamara
Rien à faire en première période, à part un Kamé Hamé Ha sur une frappe de Thuram (17e). Légèrement plus de taff en deuxième période avec une main bien ferme sur un cachou de Benezet (55e), un dégagement foiré sans conséquence, une sortie risquée tout en contrôle, une frappe captée tout en maîtrise et un dernier bouclier à opposer à Alexandre Mendy (120e). Tellement fort qu’il a fait foirer le tir au but de ce dernier, avant de repousser magnifiquement celui de Rodelin. Le bon Kamarade, quoi. Celui qui s’assoit au premier rang, et qui récite sa leçon apprise par cœur à la perfection.
121 note(s)
Défenseurs
Kenny Lala
Didier Deschamps était dans les tribunes pour assister au match, avec sûrement une petite idée derrière la tête. C’est raté pour Kenny. Si percutant cette saison, le latéral droit qui rêve des Bleus n’a quasiment rien réussi ce samedi soir. Des dribbles d’une naïveté de poussin, un petit pont glissé par Benezet, et surtout une leçon de un-contre-un prise par un irréductible Gaulois nommé Marcus Thuram, mélange de vitesse à la Astérix et de puissance façon Obélix. Le joueur de 27 ans a assisté à la bataille de très loin. Falbalala.
115 note(s)
Lamine Koné
Des remontées de balle fluides, des débordements torrentiels et une frappe coulante en période de crue. Une entourloupe de Thuram (17e), et l’exploit de se faire battre en spontanéité par Mendy en période de marée basse. La partie du rugueux défenseur central n’a pas été un long fleuve tranquille, et il a terminé la soirée en se faisant virer du bar en titubant. Les lacs du Konémara. Remplacé par Carole (90e), venu assister au bouquet final aux premières loges en réussissant le tir au but de la victoire.
100 note(s)
Pablo Martinez
Une frappe puissante, une remontée de balle énorme pour provoquer le carton jaune de Phiri et une transversale sublime pour Sissoko sur la frappe de Thomasson (59e). Pas impérial en défense, le latéral gauche de formation s’est recentré sur ses premières amours en apportant une petite touche offensive percutante quand il fallait claquer du Guingampais. Pablo Martinet.
103 note(s)
Anthony Caci
Comme d’habitude, le piston gauche s’est surtout distingué par sa maîtrise et sa faculté à bien tenir son couloir. Aussi agréable à siroter qu’un jus de Caci.
97 note(s)
joueurs
Stefan Mitrović
Des têtes dans sa surface, une tête dans l’autre surface, un ballon pris en pleine tronche sur un retourné, un coude claqué dans la face de Nolan Roux pour se venger, une mandale d’Alexandre Mendy dans le pif en retour… Stefan Mitrovićtime d’un côté, Stefan Mitrovićelard de l’autre.
0 note(s)
Milieux
Sanjin Prcić
Le taulier du milieu. Celui qui peut allier délicate conservation de balle, retours dans ses seize mètres et fautes utiles sans pression. Chiche ? Prcić.
102 note(s)
Ibrahima Sissoko
Une roulette, des décalages, une volée de mammouth au-dessus, un centre délicieux pour Thomasson (59e), un sombrero… Mais aussi une grosse tatane sur Thuram qui lui vaudra un carton jaune, et une semelle brutale sur Didot à la limite du carton rouge (113e). Le colosse strasbourgeois avait autant de ballon que d’envie de se friter, ce samedi soir. Ibrahimović Sissoko. Remplacé par Liénard (118e), venu placer la panenka la plus sublime depuis bien longtemps.
97 note(s)
Adrien Thomasson
Maître en théologie, Saint Thomas d’Aquin (1224-1274) s’est surtout attaché à restaurer l’autonomie de la raison et de la nature, en harmonie avec la foi. Saint Thomasson s’est lui employé à restaurer l’autonomie du milieu de terrain box-to-box, entre travail de l’ombre dans l’entrejeu et éclairs dans la surface adverse dont une reprise passée d’un souffle à côté (55e), mais surtout un tir au but transformé sans trembler.
99 note(s)
Attaquants
Lebo Mothiba
Le RC Strasbourg s’est trouvé une nouvelle tour de contrôle en attaque, avec le géant Ludovic Ajorque ? Lebo Mothiba n’en a que faire. Le Sud-Africain a semblé aimanter une foule de ballons en point de fixation, mais sans faire sensation. Vingt touches de trop dans la surface avant de servir un partenaire (10e). Mothiballot. Remplacé par Nuno Da Costa (81e), qui a d’abord tout raté avant de se réveiller.
92 note(s)
Ludovic Ajorque
Son rôle de point d’appui volé en première période par Mothiba, le ferrailleur réunionnais d’1,97 m avait décidé d’aller se frotter à un adversaire moins coriace en la personne du petit Traoré (1,74 m). Qui lui a mis des coups physiques. Histoire de montrer que ce n’est pas la taille qui compte, mais la façon dont on s’en sert. Beaucoup de mieux en deuxième période, dont un coup franc tellement enroulé (63e) qu’il a contourné le mur, mais pas le poteau de Marc-Aurèle Caillard. Ludovic Majorque. Remplacé par Zohi (105e), venu tenir le Zohi rôle.
91 note(s)
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Par Douglas De Graaf