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- J11
- Séville-Barcelone (0-0)
Les notes de Séville-Barcelone
Dans un match de très haut niveau, la Séville estampillée Sampaoli aurait pu mériter une meilleure destinée grâce à un N'Zonzi XXL. Mais Messi et Suárez sont des joueurs exceptionnels, et le Barça les remercie.
FC Séville
Sergio Rico (7) : Impuissant sur le plat du pied létal de Messi malgré son envergure. Un temps vainqueur de son duel avec le chasseur Luis Suárez, il aura bombé le torse comme un coq digne de ce nom. Coco Rico.
Escudero (6,5) : Son sosie balle pied, c’est Mariano. Incisif en phase offensive, prêt au sacrifice en phase défensive. Lopetegui vient de l’appeler en sélection ? Tout roule, alors.
Carriço (5) : Son brassard devrait l’obliger à rencontrer la superstar Nicolaj Coster-Waldau après la rencontre. Histoire de montrer qu’après sa perte de balle fatale, un Sévillan paie toujours ses dettes.
Rami (6) : Un joueur de cartes. Il aime le jaune, il baratine pour brouiller les pistes et adore déstabiliser son adversaire. Toujours est-il que c’est un valet au grand cœur.
Mariano (6,5) : Son sosie balle au pied, c’est Escudero. Souvent confronté à Neymar, il a gardé la tête froide tout au long du match avant de sortir indemne du ring, ses deux reins bien accrochés. Rocky Mariano.
Vitolo (7,5) : Apte à dézinguer Mascherano avec envie, ce duel avec le Jefecito fut dantesque. Son statut de vice-capitaine prouve qu’il est paré pour un top club dès l’été prochain. Sex Machin Pérez.
Sarabia (6) : S’essuyer les crampons sur le tibia d’Umtiti, ce n’est déjà pas très catholique, mais faire une talonnade aérienne en retrait juste devant Ter Stegen, c’est carrément gangsta. Petey Pablo. Remplacé par Correa (84e), chercheur d’embrouilles.
Nasri (6,5) : Le petit pont sur Neymar, c’était cadeau. Maître d’œuvre sur le but de Vitolo, Samir gère les pulsations de son équipe pour sauver ses camarades d’un arrêt cardiaque soudain, le tout avec une teinture blonde. Matt Pokora. Remplacé par Iborra (78e), bourré.
Vasquez (5,5) : D’abord général dans les offensives andalouses, son savoir-faire s’est estompé sous la vindicte populaire. Franco en fin de cycle. Remplacé par Ganso (67e), sucrerie devenue amère.
Vietto (5,5) : Une première frappe après trente secondes de jeu, une seconde trente minutes plus tard… Mouais. Du mouvement, mais pas le fluide du futsal. Des nouvelles de Wissam Ben Yedder ?
FC Barcelone
Ter Stegen (5) : Moins bon que Neuer dans son jeu au pied, moins bon que Neuer dans ses sorties aériennes, moins bon que Neuer sur sa ligne. Un Grégory Coupet allemand, la Ligue des champions en plus, et le serre-tête en moins.
Sergi Roberto (3,5) : Dans le dictionnaire, au mot arrière droit il y a Dani Alves, Serge Aurier et même Bacary Sagna, mais aucune trace du défenseur barcelonais. En voyant son match, on comprend pourquoi. Le Petit Roberto.
Mascherano (6) : Malgré sa petite taille, Mascherano a réussi à dominer tous ses adversaires un par un après avoir été battu dans les premières minutes de la rencontre. Javier Sarkozy.
Umtiti (6,5) : Sixième choix de l’équipe de France à l’Euro, il finira titulaire en finale. Arrivé dans l’ombre de Piqué et Mascherano au Barça, il est déjà devenu le taulier derrière. Faisant ainsi oublier les anciens défenseurs centraux français passés au Barça. Les Blaugrana ne vous ont pas oubliés, Christanval et Déhu.
Digne (3) : Le plan de Séville était simple, attaquer par les côtés. Lucas Digne a prouvé à Sampaoli qu’il avait raison en étant dépassé sur toutes les accélérations de Vázquez et Mariano. Lucas Indigne.
Busquets (4) : « Où t’es Sergio où t’es ? Où t’es Sergio où t’es ? Dis-moi où es-tu caché ? Ça doit faire au moins trois mois que j’ai cherché Busquets… »
Denis (6,5) : S’il n’a pas la classe d’Iniesta, le jeune Padawan a tenté d’imiter son maître Jedi en faisant lui aussi le lien entre le milieu et l’attaque. Avec un peu plus de maturité, l’ancien joueur de Villarreal deviendra lui aussi un Jedi. Denis Skywalker. Remplacé par Rafinha (86e), qui n’a pas touché un ballon.
Rakitić (5,5) : Quand tu restes trois saisons et demie à Séville, il y a toujours un peu de nostalgie dans les pensées. Ivan était manifestement en grande dégustation de madeleine de Proust. Remplacé par André Gomes (73e), toujours aussi immonde.
Neymar (6) : Ce soir, on était plus sur du MS-DOS que sur du MSN.
Luis Suárez (7) : Invisible durant toute la partie, El Pistolero est sorti de sa grotte pour offrir la victoire au Barça. Depuis qu’il a troqué son régime carnivore pour un régime goleador, Luis n’en finit plus de faire maigrir.
Résultats et classement de Liga Retrouvez toute l’actualité de la LigaPar Antoine Donnarieix et Steven Oliveira