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Les notes de Salzbourg face à l’OM
Les Autrichiens s’inclinent logiquement, mais sans avoir été ridicules. Disons qu'ils ont fait les frais de leur manque d'expérience.
RB Salzbourg
Walke (5): Déconcentré par les odeurs qui émanaient du virage ? Pour un gardien jadis accro à la fumette, disputer une demi-finale de Coupe d’Europe au Vélodrome n’était pas forcément le meilleur moyen de faire face à ses vieux démons.
Ulmer (6,5): Manque son marquage sur la tête de Thauvin. Se rattrape par des montées incessantes, et un paquet d’occasions plus ou moins franches. Un bilan qui donne de quoi rire jaune. Ulmer Simpson.
Ćaleta-Car (3): Endormi par le crochet de Dimitri Payet qui mène à la balle du 2-0. Plus d’engagement, moins de blabla, Car.
Ramalho (4): A empêché Mitroglou de faire le break trop tôt, n’a pas empêché N’jie de marquer son premier but en Ligue Europa et finit avec un bon Ramalho jambes, après avoir couru derrière Dimitri Payet toute la soirée.
Berisha (5): Discret, mais efficace au milieu de terrain, trop faible face à Pelé et un manque de concentration flagrant en attaque. Son intervention sur Payet aux dix-huit mètres aurait pu lui coûter le 2-0 si un coup franc avait été sifflé. Berichanceux !
Samassékou (4,5): « On n’a pas peur du Vélodrome. Ce stade ne m’évoque rien. » Et maintenant ?
Haidara (6,5): Comme d’habitude, il a fait la paire avec Samassékou et bien fait circuler au milieu de terrain. Mais il aura aussi appris une leçon : le PSG en Youth League, ce n’est pas l’OM en Ligue Europa. Remplacé par Yabo (82e, non noté).
Wolf (6,5): À l’origine du coup franc décisif de Dimitri Payet, le loup sait aussi se muer en renard des surfaces et manque même d’obtenir un penalty en deuxième mi-temps. Remplacé par Schlager (68e), qui n’a pas eu assez de temps pour sortir un tube. Ceux qui ont fait allemand LV2 comprendront.
Dabbur (5,5): Marseille c’est pas Altach, c’est pas Sankt Pölten. Réputé pour sa force de frappe, l’Israélien s’est montré trop timoré. Munas Damou, on était pas loin du palindrome syllabique.
Hwang (5): Il a de l’or dans les pieds, mais a clairement manqué de réussite. Niveau combativité, on a vu mieux. D’ailleurs, Hwang + or, ça fait Hworang. Un blase qui colle parfaitement au Vélodrome depuis son naming. Remplacé par Gulbrandsen (60e), auteur d’un poteau à s’en mordre les doigts. Beaucoup d’œufs cassés, mais pas d’omelette (norvégienne) pour finir.
Par Julien Duez