- Ligue 1
- J35
- Rennes-Monaco (1-1)
Les notes de Rennes-Monaco
Au cours d'un match moyen, seuls Bernardo Silva et Costil ont réussi à surnager, sans toutefois faire oublier la tristesse technique globale, représentée par un Lacina Traoré affreux de ses pieds. Ce qui est quand même compliqué lorsqu'on se prétend footballeur.
Stade rennais
Baal (4) : Bien contenu par Dirar et mis à mal par Bernardo Silva, Ludovic est resté dans les starting-blocks et n’a jamais réellement pu sortir de son trou. Une pensée pour Jean-Charles.
Armand (5,5) : Titulariser Sylvain, c’est comme coucher avec une MILF : ce n’est plus trop ça physiquement, mais l’expérience compense.
Diagne (6) : Plutôt solide sur l’ensemble du match, le défenseur s’est même pris pour une rockstar en embrouillant Raggi lors la sortie de scène de ce dernier. Un comportement de punk qui ajoute à la bonne prestation du Fallout Boy.
Danzé (4) : « Casser le mur du son, sans poser de questions, guidé comme un aimant, vers toi je viens doucement. » Même très doucement pour Romain Danzey, latéral trop old school. Remplacé par Gnagnon (87e) qui, dit plusieurs fois très vite, peut causer un fou rire.
Sylla (4,5) : Pas envie de jouer vers l’avant, faut qu’il le dise. Remplacé par Boga (73e) Bonito.
André (3,5) : Une paire de crampons certes bon marché, mais au design franchement douteux. On lui préfère même Damart.
Fernandes (5) : Il court beaucoup avec ses jambes désarticulées, mais ses projections en attaque sont restées du domaine de l’anecdotique. Un Matuidi du pauvre.
Dembele (4,5) : Serré comme jamais, Ousmane a eu quelques éclairs sans jamais réussir à se faire décisif. Il faudra faire un peu plus avec le Borussia Dortmund.
Grosicki (4) : Il a eu trois fois plus de bons ballons à négocier que Dembele. C’est con, il est également trois fois moins doué.
Sio (3,5) : Invisible et battu dans ses rares duels, Giovanni a eu besoin d’un contrôle approximatif, d’une main, et d’un ballon à 30 centimètres du but pour la foutre au fond. Quand le talent s’exprime, il faut le laisser parler.
AS Monaco
Subašić (6) : Pas grand-chose à faire, mais l’a bien fait. Et il ne peut pas grand-chose sur l’égalisation.
Fabinho (5,5) : Il aurait pu, dû, être le héros de la soirée, mais Armand et Costil se sont interposés. Un scénario à la Game Of Thrones.
Carvalho (6) : Au royaume des aveugles, Ricardo est presque roi. Si seulement Giovanni Sio n’était pas passé par là…
Wallace (5,5) : À dix minutes près, on aurait pu dire qu’il avait fait un très bon match. L’histoire de Wallace et gros mythe.
Raggi (6) : Le football italien, comme on l’aime. Chauve, avec les mains, réaliste et gagneur de temps.
Toulalan (6,5) : Toulalent, mais toujours là.
Bakayoko (6,5) : Entre Rennes et Monaco, il a choisi son camp. Il se livre corps et âme à son nouveau club, mais a assisté impuissant à sa chute. Bakayoko Ono.
Dirar (5) : Un homme qui amène l’espoir, l’ouverture du score, avant de le reprendre dans la foulée, ce ballon perdu… François Hollande.
Costa (4,5) : Un gros travail défensif, une dizaine de ballons touchés et un but cage ouverte. Parfois, la vie vous fait de jolis cadeaux.
Traoré (3) : Pas facile de conduire un poids lourd en ville. C’est lent, ça monte sur les trottoirs, c’est volumineux et ça ne fait même pas la différence.
Par Raphaël Gaftarnik et Maxime Brigand