- Ligue 1
- J5
- OM-Rennes (1-3)
Les notes de Rennes
Conquérant dès le début de la partie, le Stade rennais a douché l’OM et sort de la rencontre avec une victoire plus que logique. Des individualités ? Non, toute l’équipe s’est bien amusée.
Rennes
Koubek (6) : Cela faisait deux journées de suite que l’affiche du dimanche soir en Ligue 1 offrait six buts aux locaux. Pas adepte de la règle du jamais deux sans trois, Tomáš avait envie de rendre hommage à son illustre prédécesseur Petr Čech. Une mission accomplie.
Traoré (5,5) : Quel était le positionnement exact du joueur ? Défenseur ? Milieu latéral ? Ailier ? Devant le boulevard phocéen laissé côté gauche, difficile de répondre à la question. Toujours est-il que l’homme s’est dégourdi les jambes, façon footing du dimanche.
Nyamsi (6,5) : C’était sa première en Ligue 1. Au Vélodrome, il avait de quoi être intimidé. Au lieu de ça, il a bien rigolé.
Gnagnon (6,5) : Devant le peu de travail défensif à faire ce soir, Joris s’est absenté pour soigner sa coupe de cheveux avant de s’offrir un but qui nargue l’OM dans les grandes largeurs. Gnagnanère.
Baal (6,5) : Si Thauvin a été aussi mauvais dans ses choix, c’est aussi parce que son vis-à-vis l’obligeait souvent à l’impasse et à danser sans s’arrêter. Au Baal masqué.
Bourigeaud (7,5) : Un pétard pour semer la zizanie au Prado, c’est du grand classique. Lui a préféré le faire au Vélodrome. Viseur professionnel de lucarne sur coup franc, Benji possède la mentalité du puriste ultra complet. Celui qui tire et qui pointe, surtout à Marseille.
André (8) : Au four, au moulin, à la cheminée, aux écuries, aux vignes et aux 2995 autres activités réservées à ce maître chanteur. André 3000. Remplacé par Léa-Siliki (87e), qui n’a aucun rapport avec l’ancien binôme de Yann Moix.
Prcić (7) : Le mythe de la sardine qui aurait bouché le Vieux-Port. Personne n’y croit, mais l’histoire est tellement dingue qu’on aimerait voir la chose de nos propres yeux. Parce que quand on se l’imagine, c’est à la fois créatif et original.
Mubele (6) : À la différence du guépard, le Léopard peut atteindre la vitesse maximale de 58 km/h. Sans forcer, l’ailier congolais s’est quant à lui contenté de garder un rythme de croisière, suffisant pour larguer ses différents marquages.
Sarr (7,5) : Un joueur de foot à fort potentiel, qui ferait aussi un excellent sprinteur sur 200 mètres, notamment dans sa négociation des virages intérieurs. La caméra embarquée d’Abdennour peut en témoigner.
Par Antoine Donnarieix