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- Real Madrid-Manchester City (1-0)
Les notes de Real Madrid-Manchester City
Malgré un Hart d'attaque, le Real s'impose tranquillement grâce à sa maîtrise absolue du milieu de terrain et une défense sereine. City n'a tout simplement pas joué, à l'image d'un Touré en décrassage et d'un Kompany vite claqué.
Real Madrid
Navas (6,5) : Chaud patate, il a capté absolument tous les ballons qui sont passés dans son périmètre. Calor Navas.
Carvajal (6) : Il a trouvé sa place dans la hiérarchie des « Dani » arrières droits. Pas encore tout à fait au niveau d’un Alves au sommet de son art, mais très largement au-dessus de Danilo. Et après tout, c’est ce qui importe.
Ramos (6) : Une baffe dans la gueule d’Agüero, des contestations virulentes et 100% de duels gagnés. Du Ramos tout craché, pour le meilleur et pour le pire.
Pepe (6) : Varane a encore de longs jours devant lui à se morfondre sur le banc. Parce que le vrai patron, c’est bien le Portugais. Pepe fait de la résistance.
Marcelo (5) : Il n’y avait rien de brésilien chez lui ce soir. Très peu en vue offensivement, il s’est contenté d’assurer en phase défensive. Plus Marcel que Marcelo.
Modrić (7) : On pourrait le regarder enrouler des ballons de l’intérieur ou de l’extérieur du pied pendant des heures. Parce que c’est beau, contrairement à lui. Remplacé par Kovačić à la 87e, histoire de gagner trente secondes.
Kroos (6) : Le Real Madrid a flingué son génie en le faisant évoluer en numéro six. C’est toujours un très, très bon joueur, mais il semble être redevenu banal avec ses deux ou trois transversales par match. Mais bon, ça fait largement le taf.
Isco (7) : Qu’est-ce qu’il est fort dans les petits espaces avec ses petites jambes et son gros boule ! Avec sa conservation de balle, il a permis au Real de manger les Citizens au milieu de terrain. Une soirée d’Isco. Remplacé par James Rodríguez à la 67e, qui n’a pas réussi à avoir d’influence.
Jesé (4) : Il n’a jamais trouvé les solutions pour se sortir du marquage. Jesé pas. Remplacé par Lucas Vázquez à la 55e minute, beaucoup plus remuant, beaucoup plus convaincant.
Ronaldo (6) : On avait peur qu’il soit diminué à cause de sa cuisse, mais ne vous inquiétez pas, il court toujours plus vite et saute toujours plus haut que tout le monde. Mais il a pêché dans la finition, ce qui aurait pu causer une mauvaise surprise à ses coéquipiers.
Manchester City
Sagna (3,5) : Il te reste une minute pour marquer et qualifier en finale de LdC, et tu donnes le ballon à Bacary Sagna. Forcément, faut pas s’étonner après.
Kompany (_) : Colosse aux pieds d’argile. A rapidement laissé sa place à Mangala (8e), colosse aux pieds de parpaing. Avec Eliaquim, on n’est pas à onze, onze, onze, Man gala.
Otamendi (6,5) : On le disait déboussolé sans Kompany. Mais preuve en est qu’il vaut mieux parfois être seul que mal accompagné. Un cisailleur aussi fin avec ses tacles qu’avec sa tondeuse.
Clichy (5,5) : Il ne faut pas se fier aux clichés, Clichy n’a été pas dégueulasse. Et contrairement à Sagna, sa pilosité s’améliore clairement depuis son arrivée à City.
Fernando (4) : Allez mon pote, c’est fini la supercherie, on a compris que t’étais pas vraiment de la famille de Fernandinho et que t’avais rien à faire là. Le placage sur Modrić laisse espérer une belle reconversion dans les forces de l’ordre.
Fernandinho (6,5) : 5 cm : c’est la différence entre un petit et un grand, entre un poteau et un but, entre un souvenir et une finale, entre le plaisir et l’ennui.
Touré (2) : Yaya ohlala, I want your bad performance. I want your ugly, I want your disease. Sympathique match du dimanche matin pour le vétéran, qui a complètement oublié qu’il était encore autorisé à courir.
Navas (4,5) : L’ailier unilatéral par excellence. Le mec qui te fera toujours crocher exter, je déborde, je centre. Le problème, c’est qu’avec le Kun à la réception coincé entre Pepe et Ramos, bah ça ne marche jamais.
De Bruyne (5) : A toujours trouvé un Madrilène sur la trajectoire de ses passes au cordeau. Moins Durant que Malone.
Agüero (1) : Brillant hommage à Ibra. Le Kun s’est baladé très loin du but, au niveau du rond central à peu près, n’a jamais pressé Kroos qui a joué dans un fauteuil et a été globalement inexistant. Comme toujours dans les grands matchs. Petit Kun Kun.
Par Charles Alf Lafon et Kevin Charnay