- Copa del Rey
- Real Madrid/Barcelone (1-2)
Les notes de Real/Barça
Nouveau Clasico conclu dans une ambiance délétère. Ce serait bien qu’un jour, une fois comme ça pour voir, ce match soit arbitré par Tony Chapron. Les notes ne seraient peut-être pas les mêmes.
Pepe (9) : Totalement fou. Il a marché sur la main de Messi, tapé dans de l’adversaire à terre et simulé derrière dès que c’était possible. Mourinho a pour une fois préféré le sortir avait l’arbitre. « Pepe est un idiot » a déclaré sur Twitter un mec qui s’y connaît, Wayne Rooney.
Abidal (8) : A tous ceux qui suspectent un mec de dopage sous prétexte qu’il avait un cancer et qu’il est revenu comme si de rien n’était pour disputer des matchs de 90 minutes : ok, mais un but extérieur du pied après un contrôle de la poitrine, ça vient d’où ?
Puyol (8) : Pepe a fait le rageux tout le match. Mais au moment où il a vraiment fallu le faire, au marquage de Puyol sur corner, il n’y avait plus personne. Parce qu’il est tombé sur le maître ? Possible.
Xavi (7) : La passe qui fait gagner 10 secondes vient toujours de ses pieds.
Fabregas (7) : Bien présent pour peser sur la défense, comme il le faisait à Arsenal, petit Cesc a aussi ciblé Xabi Alonso tout le match dans les échauffourées. C’est pas comme si c’était son concurrent direct pour une place dans la Roja…
Ramos (7) : Des interventions saignantes derrière mais surtout un ascendant psychologique pris très vite sur l’arbitre qui a fait tout ce qu’il a voulu. Insuffisant quand même…
Messi (7) : Deux accélérations et une louche cadeau pour Abidal. Pas besoin de plus, et à la limite tant mieux pour lui, parce que Pepe était parti pour lui arracher un membre sinon.
Alexis (7) : « Alexis Sanchez, il joue sur une autre planète » a déclaré sur Twitter un mec qui s’y connaît, Salim Arrache.
Cristiano Ronaldo (6,5) : Déjà, un beau but, belle accélération, belle fixation, frappe cadrée, Pinto fait le reste. Sinon, positionné plus bas, il a laissé les autres monter à sa place, peut-être pour voir le jeu de plus près et comprendre pourquoi il perd tout le temps. Sinon en seconde, il a encore voulu frapper chaque balle comme si c’était une balle au prisonnier. Un enfant qui boude, rien de plus.
Alves (6) : De bons appels dans ses montées mais sans plus, il n’en a pas non plus rajouté dans les coups de pute. C’est un fait, Marcelo lui manquait.
Casillas (6) : Autoritaire et bondissant, il ne peut rien sur les buts.
Benzema (6) : Passeur décisif et une tête sur le poteau. Sa qualité technique méritait d’être plus exploitée.
Lassana Diarra (6) : Plutôt bon en première mi-temps, trop discret en deuxième, le Français a néanmoins prouvé à Busquets que physiquement, l’Espagnol n’allait pas lui faire à l’envers. Maintenant, ça serait sympa de le remettre à son vrai poste: arrière droit.
Piqué (6) : Quand on voit tout ce qui s’est passé dans le match et ce pourquoi il a pris un carton jaune, il a de quoi se dire qu’il est bien le cocu de la soirée.
Busquets (6) : Des passes derrière, des passes latérales. L’espace d’un clasico, Alou Diarra aurait pu être la plus grande sentinelle du monde.
Xabi Alonso (5) : Plutôt en dehors de son match. Quelques bonnes intentions au début, puis plus rien, à part des embrouilles avec Cesc. Ca doit être rageant de voir que son concurrent en sélection joue avant-centre au Barça…
Carvalho (5) : Même lui semble dépassé par l’agressivité qui entoure ce match. Bon, quand Pepe est sorti, il a troqué sans broncher ses habits de vieux sage pour jouer à l’excité de service.
Iniesta (5) : Positionné sur l’aile gauche, il a tout raté devant le but et face à Altintop. Quand même…
Coentrao (5) : Ribéry avait apporté au football le concept de joueur-fraîcheur. Coentrao amène celui de joueur-banane. Comment un mec comme ça a-t-il pu coûter 30 millions d’euros ?
Altintop (5) : La surprise au poste d’arrière droit. « Altinflop » a quand même gagné pas mal de duels. Par contre, derrière, il n’y avait pas une seule relance de valable. C’est con, à la base, il est censé être milieu de terrain.
Higuain (4) : Visiblement, l’ancien chien de chasse s’est mué en chaton…
Pinto (4) : Cristiano Ronaldo n’avait sans doute jamais vu quelqu’un ouvrir autant les cuisses. Limite obscène.
Par Mario Durante