Les notes de PSG-OM (anti-Parisiens)

Olympique du Malaise

Pelé (3,5) : Pas sûr que Neymar soit trois fois champion du monde, lui.

Amavi (3,5) : Le respect des anciens est important en équipe de France. Normal donc, de souffrir quand, dans l’équipe d’en face, il y a celui qu’on va éjecter du onze.

Rami (4) : Même la bouée de Pamela n’aura pas suffi à sauver Rolando de la noyade.

Rolando (2) : Un CSC, un jaune, une main, une passe ratée, une passe en touche, une occasion de but, un sourire, une mystification par Cavani, des tacles loupés et des relances sans sérénité. Le match le plus complet réalisé par un joueur sur la pelouse du Parc des Princes ce soir.

Sakai (5,5) : Pour une fois, à Paris, les Japonais n’étaient pas uniquement en tribunes à prendre des photos. Un guerrier. Remplacé par Bouna Sarr (non noté), qui a voulu rappeler à Mathieu Debuchy que le futur latéral droit de l’équipe de France, c’était lui.

Luiz Gustavo (5,5) : Discret ce soir, car il avait honte d’être brésilien. Et pas à cause de Rolando.

Payet (5,5) : Il a enfin répondu à peu près présent dans un grand événement. Et sans pomper Orelsan.

Ocampos (4) : Inspiré par la reprise de Top Chef, il a essayé de « partir sur un tartare de tibia à la brésilienne revisité » , mais il a plutôt fini sur le banc. Remplacé par Sanson (3,5), populaire selon Claude François. Et c’est Valère Germain qui le dit.

Thauvin (3,5) : À quoi reconnaît-on le meilleur joueur du championnat ? Il est muselé contre la meilleure équipe du championnat.

Germain (3) : César du meilleur remake pour son rôle du mec coincé entre deux rocs pendant bien trop longtemps. James Franco dans 127 heures. Remplacé par Njie (4) comme son QI x le nombre de petits ponts calés n’importe comment moins sa balayette sur Marquinhos + ses courses dans le vide. Cameroun 1, Brésil 0. C’est parti pour la Coupe du monde.

Paris Saint-Germain

Areola (6) : Que se passe t-il quand on exagère les plongeons sur chaque frappe, même les plus molles ? On se fait une frayeur en fin de match. Enfin une frayeur. Un plaisir aux supporters du PSG.

Kurzawa (5) : Un jour, le Parc des Princes lui fera un tifo avec la tronche de Mister Satan. Le seul mec de l’équipe qui n’a aucun pouvoir.

Thiago Silva (6,5) : Un capitaine pouvait-il tomber plus bas que sur le banc un soir de huitième de finale de Ligue des champions au Santiago Bernabéu ? Oui : il peut célébrer un sauvetage à 3-0 sur une frappe écrasée de Clinton Njie. O monstro.

Marquinhos (6,5) : Il a mangé Germain. Il ne reste plus que le Paris Saint-.

Dani Alves (6) : Si vous vous êtes demandé pourquoi son tibia ne s’est pas cassé sous le pied d’Ocampos, la réponse est sur son visage de plus en plus ridé. Dani se transforme en « La Chose » , des Quatre fantastiques.

Diarra (7) : Jamais facile d’évoluer face à son club de cœur. Remplacé par Thiago Motta (non noté), qui ne pouvait pas manquer l’occasion de disputer un match avec autant de semelles en retard. Des nouvelles de Benoît Pedretti ?

Lo Celso (4,5) : Remplacer Robert par Giovanni. Soulagé par Draxler (non noté), heureux d’avoir pu se frotter à Bouna Sarr dans un avant-goût de demi-finale de Coupe du monde.

Rabiot (6) : Normalement, Zambo respecte Adrienne un peu plus que ça.

Neymar (7,5) : Il était prêt à tout : prendre des coups, jouer contre Rolando, faire des passes à Kurzawa, mais il avait peur de l’interview de Paga. Une entorse pour remédier à ça. Et un strap pour continuer à simuler contre Madrid.

Cavani (7) : Un Matador contre une vachette nommée Rolando. À défaut de gagner la Ligue des champions, Paris a ses chances pour Intervilles.