- Ligue 1
- J27
- PSG-OM (3-0)
Les notes de PSG-OM (anti-Marseillais)
3-0, c'est le tarif pour un PSG de gala, contre des Marseillais aussi clairs qu'un pastis Rue de Lappe.
Paris Saint-Germain
Areola (6,5) : Si le tifo d’entrée des joueurs était une dédicace à Dragon Ball Z, Alphonse s’est transformé en gardien du temple pour jouer avec les sept boules. En vérité, il en avait même onze en face de lui.
Dani Alves (6) : Le bois de Boulogne s’est vidé, ce dimanche. Normal, la clientèle est venu admirer ce qu’il se faisait de mieux en matière de plan à trois ou quatre. Il suffisait juste de compter les victimes autour du Brésilien.
Thiago Silva (7,5) : Le boss de la mafia du Parc. « Thiago c’est l’capitaine / c’est lui qui porte le brassard / Nous on fait trembler le Parc jusqu’à Balard ! » Ce soir, O Monstro bouge l’OM et ne se chie pas dessus. C’est ça, gros !
Marquinhos (7) : 504 break chargé. Allez, montez les neveux / Juste un instant que je mette sur le toit la grosse malle bleue / Nombreux comme une équipe de foot, voiture à ras du sol / On est les derniers locataires qui décollent. Le Tonton du Parc.
Kurzawa (6) : Sans faire d’étincelles, Layvin a fait dignement son travail et en retire un bénéfice logique en fin de journée, comme n’importe quel être humain qui charbonne. Que Dieu le punisse d’être comme les autres.
Diarra (7,5) : Il n’y a qu’un seul cœur qui bat dans le corps de Lass, et il se situe dans le 20e arrondissement de la capitale, à Belleville. Pour le reste, le briscard a réussi sa brocante du dimanche : il a volé le sablier aux marchands de sable venus du 13. Remplacé par Thiago Motta (61e), pour un footing avant de reprendre tranquillou la semaine.
Rabiot (8) : Ici c’est Paris ? Non, ici c’est Versailles. Et autant le dire tout de suite, le Rabiot Soleil a fait valoir son droit de cuissage comme il se doit face aux jeunes pucelles venues de la province. Le Duc est vivant, vive le Duc !
Lo Celso (6) : La douceur d’un après-midi au Parc du Luxembourg en plein mois d’août. Quand il n’y a plus personne en ville et que l’on peut s’étendre à souhait sur la pelouse. Le soliste. Remplacé par Julian Draxler (71e), Paris libéré.
Mbappé (6,5) : Dans Bondy, il y a « bond » . Et des bonds, Kyky en a tellement fait dans tous les sens que la défense marseillaise s’est vite demandé si elle ne donnait pas son corps avant son nom. IAM Kylian Mbappé. Remplacé par Angél Di María (61e), gargouille de Notre-Dame.
Cavani (7) : Paris est la ville du romantisme, et elle aime encore son buteur pour la 161e fois. Le plus beau berger depuis Michel. « On l’aime / Matador / C’est fou comme on l’aime / c’est beau comme on l’aime. »
Olympique du Malaise
Yohann Pelé (4) : Faites bouillir de l’eau dans une casserole et plongez-y les tomates quelques secondes. Préparez une saumure en mélangeant vingt grammes de pieds carrés en défense centrale pour un litre de hanches broyées chez les latéraux. Déposez les tomates dans les bocaux. Versez la saumure jusqu’à deux centimètres du rebord. C’est prêt, vous n’avez plus qu’à dévorer la tomate Pelé !
Hiroki Sakai (- 4°c) : Météo France avait prévenu : une vague de grand froid arrive sur la France. Quand, en plus, Hiroki s’expose aux courants d’air de Neymar, Sakai grave. Il paraît que son suppléant, Bouna Sarr, rêve de la Coupe du monde. Ce sera devant la télé, bonhomme.
Adil Rami (4) : Apparement, la journée shopping avec Pamela sur les grands boulevards a été trop éprouvante pour garder de l’énergie face au Matador. Adil rame tant bien que mal avec le boulet qui lui sert de partenaire en défense centrale.
Jordan Amavi (3) : C’est un homme de gauche, il a un sourire Colgate et s’exprime facilement aux micros. Après la soirée cauchemardesque qu’il a vécue, soyons optimistes, Jordan peut toujours envoyer son CV à Gérard Miller pour devenir le prochain présentateur du JT de Le Média.
Luiz Gustavo (5) : Lui, le joueur qui manque au PSG ? Au bar du Barrio Latino, pour préparer des caïpi à Neymar, à la rigueur, mais sûrement pas comme milieu défensif.
André Zambo Anguissa (3) : La dernière fois que l’OM a gagné au Parc des Princes, ça paraît tellement loin… Presque l’époque où le prénom André-Frank était à la mode. C’était en 2010, Zambo Anguissa avait quatorze ans, trois poils au menton et des croix dans son carnet de correspondance.
Florian Thauvin (3) : Incapable d’assumer la pression d’une grande scène digne de ce nom, il envoie des talonnades en touche. Flo’Titov, un mauvais comique.
« Gne gne gne Thauvin futur Ballon d’or »#PSGOM pic.twitter.com/btrv2zzN9S
— Tom jr (@Tom10_psg) 25 février 2018
Lucas Ocampos (38 minutes) : Encore moins crédible que Lucas Barres dans la série Marseille. Son meilleur geste ? Incontestablement, le coup de pied qu’il a foutu dans la banquette quand Rudi Garcia l’a remplacé par Sanson (38e), son joueur de triangle.
Dimitri Payet (3) : « Le seul point où je n’envie pas les Parisiens, c’est que moi je suis dans le plus grand club français et surtout d’avoir une équipe. On a vu récemment que jouer en équipe, c’est mieux que d’avoir que des individualités. » Outre régler ses problèmes de français, Dimitri devrait sérieusement envisager de réfléchir avant de se prendre une fessée.
Valère Germain (1885) : Pas un radis à se mettre sous la dent en attaque. La misère totale. C’était Valère Germinal. Remplacé par Clinton Njie (74e), la Bête humaine qui fout des croche-pattes et provoque des bastons.
Résultats et classement de Ligue 1 Retrouvez tous les articles « Ligue 1 » iciPar Antoine Donnarieix et Florian Lefèvre, au Parc des Princes