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- PSG-Bâle (3-0)
Les notes de PSG-FC Bâle
La réussite d'Areola, la maladresse (ou la malchance) des Bâlois, Cavani encore buteur : les notes de PSG-Bâle, c'est ici.
Paris Saint-Germain
Areola (6) : À quelques centimètres près, Alphonse en aurait pris trois. Reste que sur son seul duel face à Steffen, il a fait le boulot, comme un bonhomme. Sur le banc, la Trapp queen peut se morfondre.
Kurzawa (4) : S’est contenté de faire le boulot derrière, et pas excellemment bien. Pour ça, il y avait déjà Maxwell.
Thiago Silva (5) : Le voir se faire bouger par Doumbia a été aussi surprenant que l’annonce du couple entre Garou et Lorie. Comme quoi, à trente ans, on n’est plus si invincible.
Marquinhos (6) : Adepte du mimétisme, Marquinhos s’est fait léger quand son compère de l’axe l’était, puis solide quand son compagnon a retrouvé un peu de sérénité. Mais rien pour cette ouverture à destination de Cavani, Paname te passe le Salam.
Aurier (5) : Pas plus inspiré que son homologue du couloir gauche, Serge a au moins eu le mérite de s’aventurer au-delà de la ligne médiane. +1 pour l’effort.
Verratti (5,5) : Oui, il y a toujours ces sorties de balle classieuses. Mais dès qu’il a fallu allonger, Marco s’est fait plutôt imprécis. Petit travailleur, mais gros fainéant.
Matuidi (6) : Un général tellement omniprésent qu’on lui passe les déchets. Reste à savoir si le tribunal de la technique lui tombera dessus un jour. Blaise compas dorés. Remplacé par Krychowiak (82e) qui se dégourdit les jambes avant d’aller passer une belle nuit avec Célia Jaunat.
Di María (5,5) : Le mec claque un pointu dans le but vide et célèbre comme s’il avait inscrit un but en finale de Coupe du monde. Un peu comme toi quand tu subtilisais le ballon des mains du petit gros qui était aux cages avant de le pousser au fond. Tu avais huit ans. Remplacé par Jesé (85e) qui a raté un duel pour éviter de complexer Cavani.
Lucas (6,5) : Paris a été dangereux en contre-attaque ? Lucas a donc bouffé de l’espace, se faisant précis et plutôt à propos. Généreux et fair-play, les Suisses lui ont même fait cadeau du second but. Remplacé par Ben Arfa (80e), qui a perdu des ballons, perdu des ballons, avant d’en envoyer en tribunes. En dix minutes, c’est fort.
Cavani (4) : Toujours en position parfaite pour la mettre au fond, toujours cette même incapacité à conclure. Un Georges Clooney avec des problèmes d’érection. Et dire que même comme ça, il en est à quatorze buts en douze matchs officiels avec Paris cette saison…
FC Bâle
Vaclík (non noté) : Impuissant sur les trois buts parisiens, il a surtout fait face à Edinson Cavani. Du coup, difficile de le juger.
Traoré (5,5) : Un habitué des commissariats de police lui faisait face. Forcément un mauvais présage, qui ne l’a pourtant pas fait trépasser.
Álvarez Balanta (6) : Un match plutôt solide ponctué par une glissade de mec bourré. Balantines.
Sushy (4) : Des pieds gluants, l’aisance d’un saumon transgénique et une relance qui pue.
Lang (5) : Beaucoup d’allers-retours qui la lui ont fait tirer. Blaise s’est chargé de la lui couper.
Die (5,5) : Une crête du plus mauvais goût, mais quelques envolées nerveuses qui ont considérablement gêné le milieu parisien en début de rencontre. Mais à la fin, c’est Suisse 0, France 3. Die Facines et des Ailes. Remplacé par Janko (77e), t’as le look coco.
Xhaka (5) : Vous êtes deux frères : tu nais au Kosovo, lui en Suisse. Tu joues à Bâle, lui à Arsenal. Comment croire en la vie derrière ?
Delgado (6) : Si les forces alliées dirigeaient aussi bien leurs missiles sur Mossoul que Delgado ses coups francs, Daesh aurait du souci à se faire… Remplacé par Zuffi (70e), que l’on dit quand on est allemand et énervé.
Bjarnason (6) : Une jolie blonde qui se donne, ce n’est jamais désagréable.
Doumbia (6) : Grâce à lui, le match aurait pu prendre une autre tournure. Puissant face à Marqui et TS, il a vu les poteaux s’interposer et anéantir ses efforts. Un match finalement pas très drôle. Issa Doumbia. Remplacé par Šporar (60e), dick.
Résultats et classement de la Ligue des champions Retrouvez toute l’actualité de la Ligue des championsPar Raphaël Gaftarnik