- Ligue des nations A
- Gr. 3
- Portugal-Italie (1-0)
Les notes de Portugal-Italie
Face à une Italie qui se cherche encore, le Portugal peut remercier André Silva de s'être chargé du sale boulot.
Attaquants
André Silva
L’attaquant portugais est parti de Milan avec la réputation d’une pipe. D’une somptueuse frappe pied gauche, sur laquelle ses ex potes Romagnoli et Donnarumma n’ont pu que constater les dégâts, André en a profité pour fermer quelques bouches et racheter son honneur. La Vengeance dans la peau.
99 note(s)
Ciro Immobile
La presse italienne se moquait gentiment d’un Mario Balotelli, à juste titre, hors de forme et inutile dans le jeu. On espère qu’elle sera aussi inspirée concernant le capocannoniere de la Serie A 2018, visiblement fort avec les faibles et surtout faible avec les forts. Remplacé par Domenico Berardi, passé récupérer sa biscotte.
81 note(s)
Défenseurs
Pepe
101 sélections, un tifo post-mortem, un carton jaune gratuit, un crâne orné d’une chevelure un peu incertaine, mais toujours là où on l’attend. Pepe a fait du Pepe, et le Portugal en est ravi.
104 note(s)
Ruben Dias
Sous le regard fier de Pepe, le jeune Rúben a confirmé tous les espoirs que son compère du Beşiktaş a placés en lui. Apprenti absolu.
81 note(s)
Manuel Lazzari
Pour son dépucelage, il a tenté de tout bien faire comme il faut. De l’intensité, des prises de risques, une pincée de maladresse pour un résultat qui oscille entre le correct et le presque-correct. À refaire.
70 note(s)
Milieux
William Carvalho
De long segments, une gestuelle un peu lente, mais toujours juste et un visage adorable. William Carvalho aurait pu devenir Patrick Vieira ou Abou Diaby, il a décidé de ne rester que William Carvalho en s’appliquant à chacun de ses gestes. Un très bon choix. Remplacé par Sergio Oliveira, figurant d’un soir.
106 note(s)
Federico Chiesa
Face à la Pologne, Federico était intervenu auprès des siens pour remettre l’église au centre du village. Ce soir, la réalité nous a durement rappelé que Federico n’avait que 20 ans et surtout qu’il n’était pas Kylian Mbappé.
78 note(s)
Jorginho
Quelques dribbles, quelques passes de haut niveau noyés par le désastre ambiant. Par moments, Jorginho a justifié sa réputation de joueur de classe d’origine brésilienne. Des progrès, même si c’est encore insuffisant.
74 note(s)
Bernardo Silva
Hormis un missile qu’il voyait déjà dans la lucarne droite de Donnarumma, le milieu de poche de Manchester City n’a pas fait grand-chose de significatif. Le moins bon des Silva, ce soir.
79 note(s)
Gardien
Gianluigi Donnarumma
Tremblotant comme une feuille sur un ballon aérien, Gigio a ensuite rappelé qu’il était un mâle alpha en devenir face à Bernardo Silva, Pizzi ou Renato Sanches. Et qu’il mesurait un mètre quatre-vingt-seize, aussi.
86 note(s)
Ailiers
Bruma
Longtemps perdu dans la brume, Armindo Tué Na Bangna dit « Bruma » a sauvé son match en délivrant une passe « décisive » à André Silva. La moindre des choses, tant il est resté au chaud dans la poche du néophyte Manuel Lazzari. Remplacé par Gedson Martins, poule aux œufs d’or.
81 note(s)
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Par Andrea Chazy
