- Ligue 1
- J22
- Lyon-PSG (2-1)
Les notes de Paris contre Lyon
Mbappé à l'hôpital en trente minutes, Alves envoyé à la douche à l'heure de jeu, le PSG a vécu son cauchemar jusqu'au bout en prenant un deuxième but à la dernière minute. Et si les Parisiens apprenaient à être un peu courageux dans les gros matchs ?
Paris Saint-Germain
Areola (4,5) : Plus mal placé sur le coup franc de Fekir que les actifs de Lehman Brothers en 2008. Ça, c’était à la première minute. Et à la dernière ? Ben, il a préféré rester immobile, histoire de boucler la boucle.
Kurzawa (5,5) : A balancé une patate de fête foraine pour gagner une peluche en forme d’Anthony Lopes. À part ça, il a toujours un peu de mal dans les autres jeux, surtout ceux où il faut réfléchir un peu.
Silva (5,5) : Avait une bande de type apeurés devant lui, et un garçon tout tremblotant derrière lui. Du coup, pour une fois, il a eu l’air presque serein dans un gros match.
Marquinhos (5) : A versé quelques larmes devant les caméras de Canal en évoquant la situation de son ami Lucas. On attend de voir dans quel état il va se mettre en repensant au scénario de ce soir.
Rabiot (4,5) : Grand truc chevelu qui court dans le froid en faisant des mouvements maladroits. Le Rabiominable homme des neiges.
Verratti (5) : A tenté un geste technique complètement fou en faisant valser le carton rouge que Clément Turpin avait sorti pour Dani Alves. Il y a 225 ans jour pour jour, le 21 janvier 1793, Marco aurait tenté de sauver Louis XVI en montant sur l’estrade pour embrouiller Sanson. Et Louis aurait quand même fini décapité. Remplacé par Pastore, qui n’a pas sauvé grand monde non plus.
Lo Celso (5,5) : Se démène, gigote dans tous les sens, mais ne parle pas assez à ses coéquipiers. The Artist, avec un jeu de jambe encore plus soyeux que celui de Jean Dujardin.
Di María (5) : Trois grigris, un petit pont inutile, quelques moves sympathiques. L’histoire retiendra surtout qu’il a servi de pot de fleur en faisant le mur le plus nul du monde sur le coup franc de Fekir. Finalement sacrifié à cause de la sottise de Dani Alves, et changé pour Meunier, qui n’a pas dormi.
Mbappé (quinze points de suture) : Du sang, de la sueur et des larmes, puis une civière. Winston Churchill s’il avait perdu la deuxième guerre. Remplacé par Draxler, lui aussi dans le camp des perdants pour rendre hommage à ses ancêtres allemands.
Cavani (4) : A fondu sans opposer de résistance dans la bouche des défenseurs lyonnais. Les fameuses sucettes au Cavanis.
Par Alexandre Doskov