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Les notes de Paris contre le Bayern
Encore dans le ventre de sa maternelle quand les Bleus ont gagné la Coupe du monde 1998, Kylian Mbappé a rattrapé le temps perdu en s’offrant deux passes décisives, les reins d’Alaba et une standing ovation.
Paris Saint-Germain
Areola (8) : « RUUUU-FIIIII-OOOOO » hurlait le Parc des Princes pour rendre hommage au chef des Enfants perdus. Perdu, c’est ce qu’il semble être parfois sur les ballons aériens, mais c’est sa légère seule faute de goût de la soirée. Pour le reste, il a tout sorti. Absolument tout. Et jusqu’au bout. Sans doute son match référence au PSG. Contre le Bayern. Alors qu’il était attendu. Rien que ça.
Daniel Alves (6,5) : Semaine parfaite pour le Brésilien qui a retrouvé son chien et le chemin des filets en Ligue des champions.
Thiago Silva (8) : Dans les airs, au sol, de la cuisse, des lèvres, du genou, du bassin, du front, de son casque Skullcandy, le capitaine parisien a tout dégagé, notamment sur sa ligne quand Areola était parti aux champignons. Bonhomme dans un match de poule qui ne compte pas vraiment, mais bonhomme quand même.
Marquinhos (7) : Avec Thiago Silva, ils se sont refilé la patate chaude Lewandowski, et comme son capitaine, il a gobé tous les rebonds du Bayern (plus de 40 centres dans le jeu côté bavarois) tout en soignant sa relance.
Kurzawa (5) : Après Pimp my ride, Prison Break et Video gag » , Layvin s’est essayé à une nouvelle création du petit écran : Voyage en terre inconnue. Kimmich a pris un abonnement à l’espace situé dans son dos.
Thiago Motta (5) : En le regardant jouer, on s’est souvenu d’une citation de Hot Shots! 2 : « Ta force t’a fui, grand-père. » Remplacé par Lo Celso, la nouvelle sucrerie argentine de Paname à égalité avec le « Volver » .
Verratti (6,5) : Il a perdu autant de ballons en un soir que de points de vie dans les établissements de nuit parisien depuis 2013, mais il a su se réinventer. Privé de son précieux, il a passé son match à très bien défendre. Comme quoi, quand il veut… Remplacé par Draxler (90e), Allemand qui a perdu le moins de ballons du match.
Rabiot (6,5) : La France connaissait Godefroy Amaury de Malefète, comte de Montmirail, d’Apremont et de Papincourt, dit « le Hardi » , capitaine de Louis VI le Gros. Voici Adrien Rabiot, duc de Saint-Maurice dans le Val-de-Marne, dit « le Marquis » , capitaine de Marco « le petit gros » . Le premier tue son beau-père avec un carreau en le prenant pour « une grosse bête » , le second est en train de devenir l’unique raison de se laisser pousser les cheveux.
Cavani (6,5) : Quand le Matador ira traîner ses jumelles d’ornithologue ailleurs, il faudra empailler son serre-tête au Parc des Princes. Le chasseur a encore fait mouche dans le Bouchonnois. Pour le reste, des courses, des replis, du pressing et des cheveux doux.
Neymar (7) : Un caviar pour Daniel Alves pour s’ouvrir l’appétit, des contrôles orientés de cochon pour le plat principal et un but en guise de dessert. Même sans être génial, il est directement impliqué sur deux buts. Comme Mbappé, quand il part en contre-attaque, on ferme les yeux. Par respect pour l’adversaire.
Par Mathieu Faure