- Ligue 1
- J8
- PSG-Bordeaux (6-2)
Les notes de Paris contre Bordeaux
Paris a siroté du Bordeaux, et pourtant, c'est le camp d'en face qui repart bourré. Tout un concept.
PSG
Areola (5,5) : Il aura passé son match à placer ses pions de devant pour s’occuper en attendant le prochain coup de son adversaire. Un joueur d’échec qui s’ennuie.
Yuri (6,5) : Les Yuri ont connu leurs heures de gloire, mais ce n’est pas celui-là qui ira décrocher la Lune. Un peu tête en l’air, il sait toutefois bien prendre l’espace, et ça suffit pour laisser son empreinte sur le terrain. Yuri se gargarise.
Kimpembe (7) : Moins connu que son équivalent de l’autre versant, il est pourtant tout aussi difficile à passer. Le Mont Serein.
Marquinhos (6,5) : Aussi intraitable en un contre un qu’Élise Lucet. Stéphane Martin, président des Girondins, préfèrera donc sûrement envoyer ses conseillers en communication pour bégayer en conférence de presse.
Meunier (6,5) : Présent pour soigner la finition lorsque Mbappé rate sa frappe de balle, vraiment pour faire joli. Le glaçage sur un gâteau à trois étages.
Rabiot (7) : Quatre-vingt-dix minutes à trottiner les bouclettes au vent avec le job ingrat de faire le ménage devant la surface. Aussi utile dans ce rôle-là que la police montée devant le Parc des Princes. Laissez-le galoper sur le pré, bon sang. Remplacé par Lo Celso (non noté), qui a mis sa louche habituelle.
Verratti (6) : Il fume peut-être, mais fait de moins en moins un tabac.
Draxler (7,5) : Placé très bas en première période, lent et pas très inspiré, Julian s’est progressivement retroussé les manches pour enchaîner les passes décisives et une superbe volée du gauche. Il est pas mal, le Florian Thauvin de Paris.
Mbappé (8) : Le genre de gamin à qui le videur demandera toujours sa carte d’identité avant d’entrer en boîte, mais qui domine son monde dès qu’il entre sur la piste de danse. L’Everest, ce n’est déjà pas grand-chose, alors Bordeaux… Kylian Jornet.
Cavani (7,5) : Placé au centre du podium, il a commencé son match par une belle mise en beauté. Et puis, au sommet de sa gloire, il s’est fait éclipser à cause d’un mariage pas très réussi avec une star plus célèbre que lui. Edi Klum, habitué à (se) défiler. Remplacé par Di María (5), ange déchu.
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