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- Nigeria-Argentine (1-2)
Les notes de Nigeria-Argentine
Avec Messi, Rojo et Armani pour la ressusciter, l'Albiceleste avait beaucoup trop de sang dans les yeux et sur le visage pour être une équipe morte. Ce n'était pas encore étincelant dans le jeu, mais avec cet état d'esprit revanchard, l'Argentine peut encore faire de la route... Les Nigérians, si proches d'anesthésier ça, auraient mérité meilleur sort.
Attaquants
Lionel Messi
Pour une fois, Messi a pu compter sur ses partenaires, et à plusieurs, on est souvent meilleurs. Un but génial, un coup franc qui a dégommé le poteau : Leo a rappelé à tout le monde qu’il pouvait être à n’importe quel moment le footballeur absolu.
579 note(s)
Ahmed Musa
Un petit bonhomme avec des petites jambes pour courir très vite et des petits bras pour envoyer des grandes touches. Quoi qu’il arrive, la belle sensation nigérienne. Ahmed Brisefer.
285 note(s)
Kelechi Iheanacho
Il attend toujours de pouvoir revenir sur la pelouse foutre le feu dans la défense argentine. Maudite blessure. Remplacé à la pause par Ighalo (6), qui a beaucoup crié et qui criera sûrement encore beaucoup pour être passé si prêt d’une qualification en huitièmes d’une Coupe du monde.
211 note(s)
Défenseurs
Marcos Rojo
La cagoule bien enfilée pour distribuer des mandales aux Nigérians, le gaucher a sorti une volée du droit sonnant comme un appel à la révolution, mais surtout libératrice pour tout un peuple. Le sous-commandant Marcos.
418 note(s)
Leon Balogun
Un grand type qui, lunette noires sur le nez et flingue au ceinturon, a trimbalé Higuaín comme une petite fille, mais qui s’est aussi effondré comme une plante verte après un mois sans eau sur le penalty nigérian.
216 note(s)
Javier Mascherano
Lui, un patron ? Non, un type de trente-quatre piges, qui se balade au nez du monde avec un totem d’immunité et a le droit de se promener en sang pendant vingt minutes sans punition. Un cadeau pour François Ruffin.
381 note(s)
Gardien
Franco Armani
Pour un type qui honorait sa première sélection et grâce à deux arrêts précieux, il a permis à l’Albiceleste de ne pas finir à poil et de ressortir de Saint-Pétersbourg mieux sapée qu’elle n’y est arrivée. Giorgio Armani.
389 note(s)
Milieux
John Obi Mikel
Jedi parmi les Padawans, le capitaine des Super Eagles a dégainé le sabre-laser pour tenter de contrecarrer les plans de l’empire argentin, tout en exerçant ses pouvoirs de mentaliste pour servir d’intermédiaire entre ses collègues et l’arbitre. Ce qui n’était pas de trop dans tous ces débats. Mais comme d’hab, les rebelles perdent toujours à la fin.
290 note(s)
Victor Moses
Orphelin à 10 ans, l’histoire de Victor Moses aurait pu devenir légende si son penalty plein de sang-froid avait éliminé l’Argentine. Un mauvais conte pour enfants.
253 note(s)
Il y a quatre ans, le Real Madrid faisait le forcing pour qu’il ne joue pas une finale de Coupe du monde. Peut-être que si le PSG en avait fait de même aujourd’hui, l’attaque argentine s’en serait mieux portée. Remplacé par Meza, aux premières loges pour voir Rojo qualifier son équipe.
386 note(s)
joueurs
Diego Armando Maradona
Priant tous les saints, les yeux révulsés, les mains moites et la gueule grande ouverte, la tête du Diez laissait présager à tous les joueurs à quoi ressemblerait un retour à la maison dès ce soir : l’enfer. La victoire accueillie majeurs en l’air, tout leur semble déjà pardonné et ils emmèneront leur diablotin en tribune à Kazan contre la France samedi prochain.
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Par Andrea Chazy et Mathieu Rollinger