- Ligue 1
- J16
- Nice-Toulouse (3-0)
Les notes de Nice face à Toulouse
Les avants ont marqué, Dante a régalé, Nice a gagné et la Populaire Sud a chanté. Forcément, ils sont bien notés.
Nice
Cardinale (6) : Soirée tranquille pour le gardien niçois. Une vigilance par-ci, une relance par-là, une douche, un plat de pâtes et au dodo tôt. Pour être en forme contre Paris.
Pereira (7) : Le sens du jeu, l’endurance et la qualité technique : un sacré bon bagage pour la mobylette portugaise. Mais alors une mobylette avec kit 80 Polini et pédale de rappel, hein.
Dante (7+2) : Quand Nice avait du mal à sortir, il s’est contenté d’être la plaque tournante à l’arrière. Puis il a proposé du jeu long et ce fut délicieux. Une première sucrerie pour Pléa, une gourmandise pour Belhanda, et un doublé de passe dé’ pour Dante. Une droite, une gauche, Toulouse K.O. Bim, Dante dents.
Sarr (6) : Mis au chômage technique par Dante, il a tenté d’assommer son capitaine pour retrouver du travail. Ça n’a pas marché, résultat, il s’est contenté de faire tourner. Le moulin Sarr.
Dalbert (7) : Un premier centre à la 3e minute. Toujours présent à la dernière. Entre les deux, un règne sans partage sur son couloir gauche. Le roi Dalbert.
Cyprien (6) : Toujours disponible, prêt à partir au charbon, il a aussi pris le ballon en patron pour tenter de marquer le premier but sur coup franc direct de Nice. Lafont en a décidé autrement, mais promis, il a retenu le prénom de Wylan, laboratoire footballistique.
Seri (7) : Il répond à toutes vos demandes avec sobriété. Une orientation par-ci, un lien par-là, sa communication est toujours simple et souvent efficace. Jean Michaël Siri. Remplacé par Vincent Koziello (77e), toujours pas rasé.
Walter (5) : Pendant une mi-temps, Walter n’a pas eu grand-chose à faire, Belhanda occupé à tout sur son couloir. Résultat, il était encore là pour accélérer dans les dernières minutes, mais sans être suivi. Rémi sans famille.
Eysseric (6) : Il s’est énormément battu, il a joué avec ses partenaires, mais il s’est montré très légèrement en deçà avec le ballon dans les pieds. Un léger rien qui a empêché Esseyric-rac de passer, avant d’être remplacé par Vincent Marcel (77e), en maillot.
Pléa (8) : Sans cesse en mouvement, il a commencé par combiner avec Eysseric dans les petits espaces. Sans succès, alors il a pris la profondeur pour glisser le ballon en une touche entre les jambes de Lafont et faire hurler le stade. Parce que quand Alassane marque, ça plaît à l’Allianz Riviera. Ou quand il donne à Séri, aussi. Remplacé par Donis (83e), l’Anastasios de Nice.
Populaire Sud (90) : Pour son deuxième film du dimanche soir à domicile, après Marseille début septembre, l’Allianz Riviera a fait un bide. Ils étaient moins de 20 000 à avoir galéré pour se rendre au stade plutôt qu’à s’être avachi devant Gravity. Mais grâce à la défunte BSN, cela ne s’est pas entendu. Avec en point d’orgue, ce « Vamos Chape » du meilleur goût.
Résultats et classement de Ligue 1 Retrouvez tous les articles « Ligue 1 » iciPar Eric Carpentier