- Ligue 1
- J35
- Nice-Paris SG (-)
Les notes de Nice face à Paris
Rassurée par Cardinale, emmenée par Séri et récompensée par Balotelli, l'équipe niçoise a grandement mérité sa victoire face à Paris (3-1). Bulletin de notes.
Nice
Souquet (7) : Outsider made in France, il a été frondeur face à la gauche parisienne. Arnaud Montebourg.
Dante (6,5) : Parce qu’il faut toujours une caution souriante et sympathique dans une équipe capable de mettre les bons coups quand il faut dans les grands matchs. Toujours propre techniquement, toujours bon à la relance, toujours trop timide dans les duels.
Baysse (7,5) : Paris a eu une Baysse de moral pendant que Paul Baysse des mères. Impeccable tout au long du match, celui que trop de coachs voulaient faire jouer arrière droit a été pris à défaut une seule fois : sur un coup de tête de Motta. Un coup de tête à Brandão et la boucle est bouclée.
Dalbert (7) : Après ce match, c’est officiel, le bobeur monégasque lui laisse officiellement le titre de prince Dalbert.
Séri (7,5) : Quand le jeu niçois est Séripositif, les défenses immunitaires adverses sont KO. Impeccable à la passe comme à la récupération, l’Ivoirien a marché sur le milieu parisien.
Koziello (7) : Un pourcentage de passes réussies digne du pourcentage de Steve Nash aux lancers francs, l’activité de Gary Payton en défense et les passes de Stockton. Un meneur vintage. Remplacé par Obbadi, pour la prime de match.
Pereira (7) : Le repositionnement à droite le plus réussi du week-end après Nicolas Dupont-Aignan.
Belhanda (7,5) : Contrôle technique, transmissions, accélérateur. Bienvenue chez Midas ? Non, chez Belhanda.
Eysseric (6,5) : A connu des jours meilleurs. Remplacé par Donis qui a su surfer sur la plus grosse vague positive niçoise de tous les temps. Brice Donis.
Balotelli (6,5) : Du Balotelli de A à Z. Un but magnifique, des ballons perdus, quelques gestes de classe et un pétage de plomb créé chez l’adversaire. Remplacé par Le Bihan, plus décisif dans 3-1 que dans Trois zéros.
Par Swann Borsellino