- Ligue 1
- J8
- Nice-Marseille (2-4)
Les notes de Nice contre Marseille
Dépassés par le scénario du match, les Niçois ont clairement manqué de gnaque pour pouvoir rivaliser avec des Marseillais supérieurs dans l'envie.
OGC Nice
Cardinale (4) : Ok, il est sympa, il est atypique, il est attachant. Mais il nous a encore sorti une belle boulette. Ça commence à faire beaucoup en ce début de saison.
Souquet (6) : Habile offensivement et solide défensivement, il a contraint Ocampos à lâcher son côté pour rentrer dans l’axe. Malheureusement, ses coéquipiers n’étaient pas à la hauteur.
Dante (5) : À ce stade-là, c’est de la schizophrénie. Capable des relances les plus soyeuses comme des pertes de balle les plus dangereuses. Double face. Harvey Dante.
Sarr (3) : Avant de s’exprimer, Florian Thauvin fait tourner sept fois Malang dans sa bouche et forcément, ça file le tournis. Remplacé par Marlon (76e). Brando.
Saint-Maximin (6) : Les actions de Saint-Maximim, c’est comme la série Lost. C’est incroyable tout du long, et puis ça se termine très mal. Frustrant.
Mendy (5) : Heureusement que ce n’est pas ce Papy-là qui a fait de la résistance, car on parlerait tous allemand aujourd’hui sinon. Et ce n’est pas une très belle langue. Bouffé physiquement. Remplacé par Koziello (90e) pour les dernières minutes. Histoire de.
Seri (5,5) : C’est l’échantillon à extraire pour savoir si l’ensemble de l’équipe niçoise va bien. Lorsqu’il était incroyable en tout début de match, Nice a fait très mal. Plus il a baissé en intensité, plus les Aiglons ont souffert. Le fameux panel.
Lees-Melou (4,5) : « Il est calibré-é-é-é-é-é-é, Lees-Melou, Lees-Melou. » Comme Sofiane le dit si bien, Pierre Lees-Melou est calibré. Mais il a la mauvaise idée d’envoyer ses balles dans son propre but. Remplacé par Ganago (77e), qui s’est distingué par une belle passe à Njie sur son premier ballon.
Pléa (3) : « Fantôme (nm) : Apparition d’un défunt sous l’aspect d’un être réel ; revenant. Forme blanchâtre, indistincte. » Exemple : Alassane Pléa ce soir. L’esprit s’est tout de même manifesté une fois, le temps de louper un penalty.
Balotelli (5,5) : Selon la signification du prénom Mario par le Journal des femmes, « Mario possède une forte personnalité et un tempérament particulièrement tenace. Confiant et combatif, sa détermination est infaillible » . Eh bien ce sont de belles conneries, parce que Balo est sorti de son match et a baissé les bras dès le but de Gustavo.
Par Kevin Charnay