- Ligue 1
- J16
- Montpellier-Marseille (1-1)
Les notes de Montpellier face à l’OM
Solides comme à leur habitude, les Montpelliérains ont bien failli jouer un mauvais tour aux Marseillais. Roussillon a été très bon. Le Languedoc aussi.
Montpellier
Lecomte (6) : Parti du bon côté sur le penalty de Thauvin, et surtout une détente incroyable pour empêcher Germain d’inscrire son premier but en Ligue 1. Lecomte est bon.
Aguilar (6,5) : Ce soir, sur le terrain, le meilleur joueur formé à Grenoble et qui évolue dans le couloir droit n’était peut-être pas Florian Thauvin. Mais bien Ruben Aguilar, toujours aussi solide.
Mukiele (6,5) : Sanctionné par un penalty pour une faute un peu sévère, Nordi a prouvé qu’il avait un énorme potentiel, mais sa naïveté a été sanctionnée. Dur, dur d’être un bébé.
Hilton (6) : Il ne fait plus trop parler de lui depuis quelques années, mais est toujours au rendez-vous pour briller, à n’importe quel prix, lorsqu’on braque à nouveau les caméras sur lui. Paris Hilton.
Mendes (6) : « Ça va être du très grand Mendes ! » Fabien Onteniente l’avait annoncé dès 2006, et comme souvent, il en a un peu trop fait. Remplacé peu après l’heure de jeu par Congré, pas inquiété et pas inquiétant.
Skhiri (5,5) : Jeune, prometteur, et déjà très important dans le dispositif montpelliérain, il manque encore un petit quelque chose à Skhiri pour réellement faire la différence. Mais bon, « on est d’abord Skhiri avant d’être grand » .
Lasne (5) : Têtu et un peu idiot dans sa manière de vouloir constamment chercher le combat avec Luiz Gustavo, un joueur incontestablement supérieur à lui dans ce registre. Paul l’âne.
Sessègnon (5,5) : Le petit trapu dans les fives qui se sert de ses fesses pour protéger la balle dans les coins. Sauf que le terrain est plus grand à onze. Remplacé par Sambia en toute fin de match, histoire de faire figuration.
Sio (6,5) : Sevré de ballons, il n’a pas hésité à envoyer la sauce bolognaise dès qu’il en eu l’occasion. Giovanni Rana. Blessé et remplacé par Camara dès la mi-temps, qui a cru à nouveau être le héros de son équipe. Mais le corps arbitral en a décidé autrement.
Mbenza (5) : Un vrai mauvais garçon. Il a commencé par faire valser Aymen Abdennour, puis s’est volatilisé et n’a plus jamais donné de nouvelles. Pas très gentleman.
Par Kevin Charnay