- C1
- J2
- Monaco-Leverkusen (1-1)
Les notes de Monaco-Leverkusen
Dominés quasiment tout le match, les joueurs de la Principauté n'avaient pas envie de respecter la Ligue des champions face aux Allemands. Hormis quelques exceptions, comme Subašić ou Fabinho. Et surtout Glik, sauveur du Rocher.
AS Monaco
Subašić (6,5) : Toujours aussi serein. Son calme et son efficacité en deviendraient presque attirants. « You got me lifted, shifted higher than a ceiling / And ooh wee it’s the ultimate feeling / You got me lifted feeling so gifted / Suba how you get so fly ? / Suba Suba how you get so fly. » Ne mérite pas de se faire tirer comme ça, à bout portant.
Raggi (4) : Pas aussi séduisant que son portier, et une lenteur gênante à ce niveau. Sans compter ses promesses non tenues en fin de rencontre. Un mix entre Andrea et Virginia, donc.
Jemerson (5) : Compliqué de se montrer avec un monstre à ses côtés qui ne laisse que des miettes. Difficile de devenir Blackenbauer quand on n’a rien à manger. Alors, l’arrière central fait exprès de prendre du retard sur son concurrent direct pour être obligé d’intervenir au dernier moment.
Sidibé (6) : Vous vous souvenez de ce Djibril Sidibé qui a commencé sa carrière professionnelle dans le club de la Principauté dans les années 2000 ? Non ? Bah si l’international continue de se prendre autant de coups, il risque de connaître le même sort. Et ne pas pouvoir exprimer cet énorme potentiel.
Fabinho (6) : Comme d’hab’, le Brésilien a été le patron du pâle entrejeu monégasque. Une fusion entre Fabiano et Ronaldhino qui aurait choisi de mettre ses qualités au profit de la défense. Comment ça, on exagère ?
Bakayoko (3,5) : Vous vous souvenez de cet Ibrahima Bakayoko qui a passé quatre ans à l’OM ? Oui ? Bah avec des performances comme ça, l’international risque de connaître la même carrière. Et les mêmes moqueries. Remplacé par Mbappé, plus sexy que son nom.
Lemar (5,5) : S’il cadre sa frappe avant la mi-temps, il devient le héros du match. Mais non : son soir, ce n’est pas Lemardi.
Moutinho (3,5… n’en déplaise aux yeux) : Il est transparent. Sauf que quand il touche la balle, sa qualité technique est telle que tout paraît facile. Un Joãyo malheureusement beaucoup trop dur à trouver.
Bernardo Silva (3,5) : Jürgen Klopp a déclaré récemment qu’il adorait sa « magnifique attitude sur le terrain » . Il parlait de David Silva ? Ah d’accord. On a un moment cru que Jürgen avait avalé la trompette. A laissé sa place à Boschilia, dont la coiffure devrait être interdite en C1.
Germain (4) : Un petit coucou au coup d’envoi et s’en est allé. Ce n’est pas faute d’avoir couru. « Bonjour ma cousine, bonjour mon cousin Germain… » Suppléé par Carrillo, qui est moins bon que Falcao.
Bayer Leverkusen
Leno (5) : Bernd s’est ennuyé ferme dans ce match. Surtout en deuxième mi-temps lorsqu’il a fini de compter les spectateurs dans le stade pour passer le temps. Pas sûr qu’il ait vu la frappe de Glik se loger dans la lucarne.
Bender (5,5) : Milieu de terrain, il a assuré l’intérim dans le couloir droit sans broncher et rend une copie plus que solide. Capitaine modèle.
Tah (5,5) : Au-delà de sa solidité dans les duels, il s’est surtout fait remarquer pour l’énorme tampon qu’il a infligé à Sidibé en première mi-temps. John attentat.
Toprak (5) : La machine n’aura pas tenu jusqu’au bout, usée et fatiguée après la béquille reçue par Fabinho en début de match. Ömer Patrak.
Henrichs (6) : Créatif offensivement et parfois inattentif défensivement alors qu’on s’attendait à tout le contraire façon Arne Friedrich. Un imposteur. « Henrichs ? Un postiche ? »
Volland (5,5) : Annoncé milieu droit sur la feuille de match, il a rapidement compris qu’il serait bien plus efficace partout sauf à ce poste. Parce que les Anglais ont beau penser l’inverse, le Volland à droite, ça n’a aucun sens. Remplacé par Mehmedi à la 72e minute, qui a eu besoin d’un seul ballon pour faire la différence.
Aránguiz (6,5) : Ça fait approximativement six mercatos qu’on l’annonce à l’OM. Et on peut dire sans trop se mouiller qu’il mettrait Zambo-Anguissa sur le banc sans le moindre problème.
Brandt (4) : Le problème quand on fait dans l’électroménager, c’est qu’on risque de faire un four. Remplacé par Kiessling peu après l’heure de jeu, la tour de contrôle infernale.
Chicharito (6) : Fidèle à lui-même : généreux dans les appels, mais toujours là pour traîner dans la petite surface et la mettre au fond des filets. Le petit pois qu’on aime. Remplacé par Baumgartlinger, dont le grand saut n’a duré que quelques minutes.
Çalhanoğlu (5,5) : Techniquement, on est sur quelqu’un qui peut faire à peu près tout ce qui lui plaît. Les bonnes courses, les bonnes passes, et le ballon qui colle au pied. Çalhano-glue.
Résultats et classement de la Ligue des champions Retrouvez toute l’actualité de la Ligue des championsPar Florian Cadu et Kevin Charnay