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- Beşiktaş-Monaco (1-1)
Les notes de Monaco face à Beşiktaş
Privée de Falcao et Sidibé, rapidement amputée de Lemar, l'AS Monaco ramène un nul solide d'Istanbul (1-1) et aurait pu espérer un peu plus sans un mauvais début de seconde période.
AS Monaco
Subašić (5,5) : Un boulot bien fait, sans plus. Simple, Subašique.
Raggi (5) : L’âge du Christ, un crâne qui brille sur la piste puis la mise en situation. Malgré son brassard fluo au biceps, le videur du Rocher n’a plus vraiment les cannes pour cavaler après les jeunes, même si son autorité naturelle fait encore le minimum restant. Un homme face au temps. Raggi Against The Machine.
Jemerson (4) : Seul à ne pas se noyer à l’aller, il a commencé par faire le mariole dans le petit bain avant de perdre ses brassards dans les vagues. Un hommage à César Cielo.
Glik (6) : L’outil indispensable pour s’en sortir sur la plaine d’Istanbul, solide dans les montées-descentes et toujours là pour sauver un pote qui s’écroule. Le Kamil bag qu’on trimbale partout ne lâchera pas.
Jorge (3) : Un grand écart constant entre un bout de lumière et de nombreuses taches. Jorge Tron, en balade en Turquie et en date avec un amoureux du tricot qui l’a laissé la gueule sur le trottoir.
Fabinho (6,5) : Un peu de sang, du pillage, quelques bêtises d’inattention, mais un costard de patron qui commence à retrouver sa forme. Anthony Hopkins depuis qu’il a rangé la bouteille.
Tielemans (5) : Un verre à moitié plein. Le mauvais pote de jeudi soir, celui qui te plante quand tu t’apprêtes à réchauffer tes draps. Remplacé par Carrillo (74e), la tête dans le Guido.
Rony Lopes (5) : Un joli but, histoire de ne pas se faire taxer d’absentéisme. Remplacé par Diakhaby (85e), by, by, pousse l’ananas et mouds l’café.
Lemar (IRM) : Usher dans un pogo. U Got It Bad. Diagnostic : une épaule en moins et quelques jours d’ITT. Remplacé par Jovetić (25e, 4), Will Byers face au Monstre de l’Ombre.
Keita Baldé (3,5) : Inconfortablement installé en pointe par son tuteur, l’homme aux deux prénoms n’a pas réussi à faire oublier l’amulette colombienne de l’ASM. La vie entre le lièvre et la tortue, celle d’un type qui ne part pas au bon moment et qui ne court pas. Au point de croquer la balle de match.
Par Maxime Brigand