- Ligue 1
- J9
- OL-Monaco (3-2)
Les notes de Monaco contre Lyon
Si Monaco a toujours été dans le match, il le doit en grande partie à un Rony Lopes en feu. Mais cela n'a pas suffi.
AS Monaco
Subašić (4) : Brassard autour du bras, le portier qui collait des coups francs directs du temps de la Ligue 2 en a pris un dans le museau sur le buzzer. Avant ça, il a été sauvé trois fois par ses montants. Certains regardent passer les trains, Suba regarde passer les ballons.
Touré (4) : Surnommé « sauce piquante » au centre de formation de l’ASM, le latéral droit s’est contenté de saler son match au minimum. Pour la vraie bouffe relevée, on attendra les Turcs de Beşiktaş, mardi.
Glik (5) : Il a sorti les ailes pour contrer une frappe lyonnaise dans la surface sans être sanctionné. Quand on a la gueule d’un bourreau d’un film médiéval, on est au-dessus des lois. Il n’a jamais été perturbé par Mariano, Dominicain aux cheveux peroxydés qui doit s’ambiancer sur Despacito. Pas le genre de truc à faire marrer Kamil.
Jemerson (5) : « Blackenbauer » était sans doute encore jetlagé de son voyage au Brésil. Dans son lit, sous sa couette, en première période. Du coup, on sait qui dort près de la fenêtre dans le couple Glik-Jemerson.
Kongolo (4) : C’est la nouvelle mode. Quand on veut montrer à son entraîneur qu’un poste ne nous convient pas, on fait n’importe quoi. On appelle ça faire une « Rabiot à Sofia » . Le Batave a confirmé que latéral gauche à Monaco n’était pas vraiment sa tasse de thé. Plutôt drôle par moments. Terence Hill.
João Moutinho (4) : Jean Moutin n’est pas Jean Moulin, alors il a fait le minimum à Lyon. Sa seule folie, le fluo de ses pompes.
Meïté (5) : Le bizut affichait six minutes de jeu en Ligue 1 au coup d’envoi, mais une envie de bien faire. Grand et costaud, il préfère jouer au ballon que mettre des taquets. Tout se perd.
Traoré (6) : Des jambes de poulet, une crête de coq et une frappe de mule. Le meilleur Traoré du match.
Lemar (4) : seul rescapé du carré d’as du milieu de l’an dernier pour ce match, le gaucher était visiblement sous Xanax pour disputer cette rencontre. Ne pas se retourner. S’éloigner un peu plus. Du Michel Sardou dans le texte.
Keita (6) : On connaissait les joueurs à deux prénoms, voici Baldé Keita, l’homme aux deux noms de famille et aux jambes de feu. Vingt minutes pour comprendre la morphologie de la charnière Yanga-Mbiwa-Diakhaby et le reste du match pour faire tourner en bourrique ses deux suiveurs du soir. Potentiellement la vente la plus onéreuse de l’été prochain.
Par Mathieu Faure