- C1
- Finale
- OM-Milan (1-0)
Les notes de Milan face à l’OM
Van Basten muselé par Desailly et Boli, Donadoni suivi comme son ombre par Di Meco, Rijkaard étouffé par Deschamps et Sauzée : les Milanais ont clairement été incapables de développer leur jeu face à l'OM. Capello va devoir revoir ses plans s'il veut, un jour, remporter lui aussi une Ligue des champions.
Gardien
Sebastiano Rossi
Les ailes du moulin, légères et gracieuses, dansent dans l’air comme des bras tendus vers le ciel, effleurant les nuages avec une délicatesse infinie. Voilà comment l’on pourrait résumer en poésie le match de Sebastiano Rossi, dont le job consiste juste à faire tourner ses bras comme des ailes de moulin pour balancer le ballon le plus loin possible. Moulin rouge.
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Défenseurs
Mauro Tassotti
Un Italien qui se permet de chambrer un Allemand parce qu’il a soi-disant plongé et simulé… Comment dit-on « culotté » en italien ?
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Franco Baresi
Franco Baresi a affronté Platini, Maradona, Matthäus, Zico, Socrates, Baggio… Mais deux hommes lui ont donné plus de fil à retordre dans sa carrière que toutes ces étoiles réunies : Abedi Pelé en 1991, et Abedi Pelé en 1993. Que Franco se rassure : le Ghana n’est pas près de se qualifier pour une Coupe du monde.
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Billy Costacurta
Pendant 90 minutes, il a su faire admirer sa science du placement, ses connaissances précises de l’adversaire et son savoir ancestral sur l’art de la défense. Bref, Billy est une bibliothèque à lui seul.
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Paolo Maldini
Une belle gueule, des beaux yeux, très bon sur le plan offensif, très bon sur le plan défensif. Non, Paolo Maldini ne remporte pas ce soir sa troisième Ligue des champions, mais qu’il se rassure : il en gagnera d’autres. Et il remportera très certainement aussi le Ballon d’or.
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Milieux
Roberto Donadoni
Ce soir, quand il ira se coucher, au moment d’éteindre la lumière, Roberto Donadoni ira bien vérifier qu’Eric Di Meco n’est pas caché sous ses draps, dans ses toilettes ou dans son placard. Aussi traumatisant qu’un monstre sous le lit.
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Demetrio Albertini
On dit de lui qu’il est un baby crack biberonné au football de Sacchi, mais ce soir, c’est surtout Didier Deschamps qui lui a chanté une petite comptine et qui l’a mis au lit.
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Frank Rijkaard
Plutôt que de se pointer avec une chaîne autour du cou, il aurait mieux fait de foutre une chaîne autour de Basile Boli. Il aurait ainsi pu empêcher Basilou ne venir déguster sur son crâne le ballon du 1-0, le ballon du triomphe olympien.
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Gianluigi Lentini
Grand, beau, élancé, classe : l’ancien du Torino est à mi-chemin entre Enzo Francescoli et un mannequin Giorgio Armani. Bref, l’anti-Didier Deschamps.
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Attaquants
Marco van Basten
Une chose est désormais certaine : si Marcel Desailly et Basile Boli avaient été sur la pelouse, il y a 5 ans, lors de la finale de l’Euro 1988 dans ce même Olympiastadion de Munich, Marco van Basten n’aurait jamais inscrit la plus belle reprise de volée de l’histoire du football. Et l’URSS serait peut-être championne d’Europe ?
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Daniele Massaro
À trois centimètres près, il aurait ouvert le score après 6 minutes de jeu. Effet papillon : les Marseillais se seraient liquéfiés, auraient probablement encaissé trois autres buts et n’auraient jamais été « à jamais les premiers ». Quand on vous dit que parfois, les centimètres comptent…
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Remplaçants
Jean-Pierre Papin
L’OM qui gagne la Ligue des champions sous les yeux de JPP, c’est un peu comme si, un jour, la France gagnait la Coupe du monde face à une équipe dont le meneur de jeu s’appelait Michel Platini. Une seule chose à dire :
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Entraîneur
Fabio Capello
N’est pas Arrigo Sacchi qui veut. Et tant pis pour les 58 matchs d’invincibilité en Serie A : si Fabio veut se hisser au même rang qu’Arrigo, il va falloir, à son tour, remporter la C1. Et vite.
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Par Eric MAGGIORI