- Ligue 1
- J33
- Marseille-Saint-Étienne (4-0)
Les notes de Marseille
Grâce à un quatuor Sanson-Payet-Thauvin-Gomis dans une forme olympique, l'OM a roulé sur Saint-Étienne. Une idée du potentiel marseillais lorsqu'il est bien exploité.
Olympique de Marseille
Pelé (6) : Un clean-sheet de plus pour l’Albatros, qui n’a quasiment pas eu à déployer ses ailes.
Sakai (6) : Moins remuant que d’habitude sur le plan offensif, il n’a cependant jamais été autant inquiété dans son couloir. Et surtout, il a eu le droit pour la première fois à deux vibrants hommages. Une banderole du virage sud, « Sakai, notre samouraï » , et une interview embarrassante de Paga. « You areuh fatigué, Sakai ? Arigato » Bienvenue en France, Hiroki, enfin. Remplacé par Fanni, qui a dû laisser la stéréo sans surveillance au vestiaire pendant dix minutes.
Sertic (5,5) : Il n’a tellement rien eu à faire ce soir qu’il a probablement eu le temps de devenir le premier homme du monde à terminer Candy Crush. A au moins le mérite d’être plus rassurant que tous les défenseurs centraux de l’OM.
Rolando (5) : Le papy un peu gênant qui ferait sûrement mieux d’arrêter avant de se faire un tour de rein, mais qu’on aime quand même énormément parce sa passion pour le football en est presque émouvante. Thierry Rolando.
Évra (5) : Absolument rien de neuf sous le soleil. Tonton Pat’ a livré une prestation à l’image de ses capacités actuelles. Serein lorsqu’il peut la jouer à l’expérience, dépassé dès qu’il se retrouve en un contre un avec un peu trop d’espace. Vrais reconnaissent Évra(is).
Lopez (6) : En difficulté ces dernières semaines, il a repris du poil de la bête ce soir en misant sur ses points forts : une qualité de passe proche de la perfection et une grande disponibilité à la construction.
Vainqueur (6) : Entre la défense parfois fébrile et pataude, et l’attaque de feu parfois trop enthousiaste, il est le garant de l’équilibre de cette équipe. Pas forcément très sexy, mais ô combien précieux comme rôle.
Sanson (8) : Dix et onzième passes décisives de la saison. Record personnel. Selon la Bible, il tire sa force exceptionnelle de la longueur de ses cheveux. Mouais. Vu ce qu’on a vu ce soir, ça tient surtout à la douceur de ses contrôles orientés.
Payet (7) : Des passes soyeuses, des déplacements intelligents et un but en guise de cerise sur le gâteau. Il a cette qualité de bien faire jouer ses coéquipiers. Un chef d’orchestre qui fait du sport.
Gomis (6,5) : Dix-septième but de la saison. Record personnel. Peu de ballons à se mettre sous la dent, mais toujours aussi rapide pour dégainer fort quand il le faut. Un véritable sniper. Baffie Gomis. Remplacé par Sarr dans les arrêts de jeu. Pour la forme.
Par Kevin Charnay