- Ligue 1
- J20
- Marseille-Monaco (1-4)
Les notes de Marseille face à Monaco
Face à des Monégasques objectivement plus fort qu'eux, les Marseillais n'ont rivalisé qu'une mi-temps. Et ce, malgré un but de Rolando, c'est dire.
Pelé (5) : « Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid ! » Charles Baudelaire était un peu dur avec notre ami l’Albatros. Car ce soir, il n’y est pour rien sur les quatre buts.
Sakai (5,5) : Beaucoup de générosité, énormément de courses et un rôle de faire-valoir dans le couloir droit qu’il remplit très bien. Plus Sam Gamgie que Frodon Sacquet.
Fanni (4,5) : Invisible. Bon point, car ça veut dire qu’il n’a pas fait d’erreur. Mauvais point, car ça veut dire qu’il n’a pas su s’imposer.
Rolando (5,5) : Comme le disait Tina Arena, « aller plus haut » . Le Portugais l’a écouté pendant quelques secondes pour placer sa tête, avant de vite redescendre face aux contres monégasques.
Rekik (3) : C’est bien beau, les Dimitri Payet et Morgan Sanson, ça fait rêver. Mais s’il y a une priorité en matière de recrutement, c’est au poste de latéral gauche. Parce que Karim Rekik, c’est non, non, non. Remplacé par Dória à l’heure de jeu. Argument supplémentaire.
Vainqueur (5) : Esseulé à la récupération, il a souvent dû courir dans tous les sens, en vain. Mais il peut se targuer d’avoir mis un sacré petit pont à Bernardo Silva. L’honneur est sauf.
Zambo Anguissa (4,5) : On ne va pas se le cacher, sa seule qualité, c’est sa puissance physique. Sauf qu’en face, c’était Bakayoko-Fabinho. Échec et mat.
Thauvin (6) : La même gueule que Julian Draxler, mais pas les mêmes coéquipiers. Toujours aussi incisif et combatif, malgré une seconde période un peu plus discrète. Remplacé par Khaoui, pour la forme.
Gomis (6) : Il y a deux types de personnes dans le monde qui vivent grâce à leur gros boule. Les danseuses des clips de rap car elles le remuent très bien, et Bafé Gomis car il pourrait protéger la balle d’une bombe nucléaire avec son arrière-train. Toujours aussi précieux dans le jeu dos au but.
Cabella (3) : « Il répond au nom de Cabella. Les passements de jambes et les râteaux il aime trop ça. Il fait trembler aucun village. Les gens me disaient :« Méfie-toi de ce gars-là. » » Remplacé par Sarr, qui n’a rien pu faire.
Par Kevin Charnay