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- Séville-Lyon (1-0)
Les notes de Lyon – Séville
Sur la seule erreur d’Anthony Lopes, Ben Yedder a offert trois points au FC Séville, dans une soirée marquée par la justesse de Nasri, l’activité de N’Zonzi, et le retour en forme confirmé de Nabil Fekir.
Olympique lyonnais
Lopes (5) : Il a brillé en première période, réalisant un arrêt décisif sur son premier face-à-face avec Vietto. Mais en seconde, il manque sa sortie lors du but sévillan. Dommage, car le champion d’Europe tenait la baraque jusque-là. Oui oui, il est champion d’Europe.
Yanga-Mbiwa (3) : Brouillon comme souvent. À la limite en première période, il peut pourtant se targuer de belles récupérations. Mais son manque de maîtrise et ses fautes grossières ne pardonnent pas. Sur le but de Ben Yedder, il partage les torts avec Gaspar, laissant Vietto libre de tout marquage. Remplacé à la 70e par Valbuena. Une bonne entrée, de l’envie, mais pas décisif.
Nkoulou (4) : À l’image de son équipe, l’ancien Marseillais réalise un match assez médiocre. En fait, Mapou Yanga-Mbiwa attire tellement l’attention qu’il est presque passé inaperçu.
Morel (4) : Une première période difficile. Lorsqu’il est pressé, le Réunionnais est maladroit dans sa relance. En seconde et alors que son équipe est menée, il évite, grâce à son placement et son expérience, que sa défense ne prenne l’eau.
Gaspar (3) : Pour sa première en Ligue des champions, il a tenté de guider son arche vers des flots tranquilles, mais s’est complètement noyé. Gaspar Noé.
Gonalons (5) : Pour son cinquantième match de Coupe d’Europe, le capitaine livre une prestation honnête. Grâce à sa présence, le milieu de terrain lyonnais a retrouvé du muscle et un peu de sérénité. Gonalons, en large, et en travers.
Tolisso (5,5) : Il paraît qu’à la fin du match, Geoffrey Jourdren est venu le voir pour lui dire : « Montre ta frappe sur la barre, vas-y montre-la aux caméras. »
Darder (6) Quand on maîtrise le ballon, tout est plus facile. Darder s’est montré à son avantage dans l’entrejeu. S’il a manqué un peu d’impact physique, il est monté progressivement en puissance. Toutefois, on aimerait le voir prendre davantage ses responsabilités.
Rybus (4) : Quand on voit le but qu’a claqué Glik en fin de match face à Leverkusen et la prestation de Rybus face à Séville, on se dit que l’OL n’a clairement pas misé sur le bon Polonais cet été.
Cornet (5) : Exquis et alléchant en début de match, il a, par la suite, commencé à dégouliner et à coller sur les doigts. Une glace en Cornet.
FC Séville
Sergio Rico (7) : Lopetegui l’a laissé à la maison lors de sa première liste pour la Roja. Depuis, Sergio tente de lui montrer qu’il a eu tort. Deux parades énormes devant Cornet et Tolisso, un peu de chance avec la barre transversale et des relances souvent efficaces.
Sergio Escudero (6) : En ce début de saison, Trémoulinas squatte l’infirmerie et on a peu l’occasion d’apercevoir Kolodziejczak sur une pelouse. Le sosie d’Adrian Brody y est pour quelque chose.
Pareja (3) : En avril 2015, Pareja s’est rompu les ligaments croisés. Nabil Fekir a connu cette terrible blessure en septembre de la même année. Mais l’international français a décidé de ne pas être solidaire ce soir, et de briser les reins du défenseur argentin pendant toute la soirée. Le tout petit Nicolas.
Mercado (5) : Une mâchoire de rottweiler, des tacles qui rappellent qu’il a longtemps joué encore en Amérique du Sud, et un match passé à rattraper les conneries de son compère argentin en défense centrale. Le Bon Mercado. Remplacé par Kolodziejczak (87e). Sans copier-coller.
Mariano (5) : Malgré des allers-retours en deuxième mi-temps (avec le souffle de Sampaoli sur son cou, il vaut mieux multiplier les efforts), l’ancien Bordelais a raté la majorité de ses centres. Sinon, il a rarement été mis en difficulté en défense. Bien derrière, moche devant, comme ta première copine.
Vázquez (?) : Le dernier muet aussi mou qu’on a vu, c’était The Artist. Remplacé par Iborra (58e), l’âme de ce club.
Nasri (7) : Le patron de cette équipe. Positionné à gauche au départ, le meneur français s’est baladé sur tout le terrain, déclenchant souvent les offensives du FC Séville. En revanche, il va vite falloir faire quelque chose pour cette coupe de cheveux. Sampaoli aime le rock argentin, pas Miley Cyrus.
Vitolo (5) : Face à Jordy Gaspar, un novice qui jouait son premier match professionnel, l’ailier international espagnol a passé une sale soirée. Aucun débordement, des centres inefficaces et un manque de jus criant. Dur dur d’être Vitolo.
Vietto (5) : Deux duels manqués face à Lopes, un penalty envoyé dans les tribunes du Sánchez Pizjuán, mais une action décisive pour voler le ballon devant le gardien lyonnais et offrir un but tout fait à Ben Yedder. Le rat Luciano.
Ben Yedder (7) : En première mi-temps, c’était Wissam, celui qu’on ne voit pas. Coincé entre la violence de Mapou Yanga-Mbiwa et un bon Nkoulou, l’ancien buteur toulousain a rarement taté le ballon. Quand il l’a touché, de la tête, l’arbitre de la rencontre a annulé un but valide. Du coup, Wissam s’est vengé par la suite avec l’ouverture du score. Remplacé par Sarabia (82e). Difficile à comprendre.
Résultats et classement de la Ligue des champions Retrouvez toute l’actualité de la Ligue des championsPar Flavien Bories et Ruben Curiel