- Ligue 1
- J14
- Lyon-PSG (1-2)
Les notes de Lyon face au PSG
Effrayés par le coup d'envoi donné par Hanouna, les Gones n'ont commencé leur match qu'après la pause. Dommage : pour faire un résultat contre Paris, il faut disputer 90 minutes. Surtout quand ton couloir gauche se fait littéralement bouffer par Aurier.
Olympique lyonnais
Lopes (4,5) : Pas grand-chose à faire, paradoxalement. Frustrant, du coup. Plus qu’à aller voir sa tante, Anne Belle, « psychologue coach à Paris en Île-de-France » qui « propose un soutien psychologique et un accompagnement sur mesure pour atteindre vos objectifs ou surmonter une difficulté d’ordre professionnel ou personnel » . Véridique.
Rafael (2,5 en première période, 6,5 en seconde) : Déjà qu’il ne sait pas défendre, si en plus il commence à balancer ses jambes n’importe comment dans la surface… Un bourrin qui s’est transformé en artiste. La fameuse boisson isotonique du vestiaire.
Diakhaby (5,5) : Fusion entre Diakité et Diaby. Sauf que comme Trunk et Goten, les mecs ont mal placé leur doigt. Ce qui donne un résultat décevant, mais toujours meilleur que la majorité des autres.
Yanga-Mbiwa (5,5) : Auteur du seul tir de son équipe en première période. C’est dire la tristesse de Lyon lors des 45 premières minutes. Et autant vous dire que la tentative n’était pas franchement cadrée… Attention : si vous lui en parlez, vous vous exposez à ça.
Morel (3,5) : C’est fou de craindre Serge Aurier à ce point. C’est dingue d’avoir aussi peur de prendre son couloir. La gauche qui flippe du candidat de droite avant même que la bataille ne commence. Et qui ne se bouge que lorsqu’il est au pied du mur.
Ferri (2) : Pas facile d’être coincé entre Verratti et Motta… Un jaune pour faire style, mais zéro ballon touché. Remplacé dès la mi-temps par Valbuena (6,5), qui a donné une raison supplémentaire aux supporters parisiens de le détester.
Tolisso (5,5) : Inhabituellement nerveux en première période, la pause lui a fait du bien. Un peu comme tous ses partenaires. Mais il n’a pas réussi pour autant à retrouver son top niveau. « Je ne suis plus le petit jeune » , disait-il au Progrès? Ok, mais va falloir le montrer dans les gros matchs, l’ami.
Ghezzal (schizophrène) : Deux personnes occupent le corps de Rachid. Le premier, celui de la première mi-temps et du début de saison, qui erre sur une pelouse, à la recherche de son objectif de vie. Le second, celui de la deuxième période et du début de l’année 2016, qui multiplie les différences et montre qu’il a autant de talent que Ben Arfa. Bon courage, M. Génésio. Ce dernier l’a changé pour Tousart, histoire de conserver le point du nul envolé une minute après son entrée. Bravo, M. Génésio.
Rybus (2) : C’est fou de craindre Serge Aurier à ce point. C’est dingue d’avoir aussi peur de prendre son couloir. La gauche qui flippe du candidat de droite avant même que la bataille ne commence et qui finit par ne même pas se présenter. Suppléé par Fekir (5), moteur en rodage.
Lacazette (5) : Forcément bien meilleur quand il est entouré de véritables joueurs offensifs, Alex était tout de même confronté à l’une des meilleures charnières du monde. Disons qu’il a fait ce qu’il a pu et que ce n’était pas facile. Ce genre de confrontations, ça forge. Dur Alex.
Résultats et classement de Ligue 1 Retrouvez tous les articles « Ligue 1 » iciPar Florian Cadu