- Ligue 1
- J8
- Lyon-St-Étienne (0-0)
Les notes de Lyon face à Sainté
Un grand Fekir, un Valbuena encore plus petit que d'habitude et un bon axe central. La recette de Lyon était simple ce dimanche soir, même si l'esprit de Bruno Génésio a longtemps semblé perturbé.
Olympique lyonnais
Lopes (6,5) : Le Parc des Princes ouvre à nouveau ses portes aux ultras ? Lyon va plus loin en en mettant un dans ses cages. Impérial face à Pajot, Anthony est encore meilleur en célébrations de but. Merci Joël Bats.
Rybus (6) : Une énigme.
Morel (5) : Il a découpé du bois, pris quelques courants d’air et vu des petits ponts. Un week-end à la campagne comme un autre pour Jérémy.
Mammana (6,5) : Mammana à eux est un gangster. La faute d’ancien quand il faut, la montée rageuse avec un peu d’anti-jeu, les tacles glissés dans la surface. L’Argentin est comme Corneille : il fait tout avec classe, et ça marche à chaque fois.
Nkoulou (7) : Depuis qu’on lui a pris un baby-sitter pour s’occuper de Morel, Nicolas a le temps de se consacrer à sa vie personnelle et de rappeler aux observateurs qu’il a été, il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, un super défenseur central.
Tolisso (5,5) : Comme si Génésio avait débouché un Château Latour pour faire un Calimocho. Excellent depuis le début de la saison au milieu, Corentin s’est retrouvé latéral droit et a rappelé au monde que les derbys n’étaient pas encore son truc. Constamment mis en difficulté par Monnet-Paquet, il a aussi manqué de réussite offensivement. Cela dit, l’important est peut-être ailleurs : Geoffrey Jourdren s’est encore affiché ce week-end.
Tousart (6) : Le jeune qui monte, qui en a dans la tête et dont on sait qu’il est très bon sans trop savoir pourquoi. Lucas Pouille.
Valbuena (4,5) : Il a pris des coups, il en a mis, mais offensivement, il ne sert à rien : un pao à la boxe. Remplacé par Ghezzal (69150) qui a représenté le quartier, ouais, le quartier.
Darder (6,5) : Une leçon de réalisme à Ruffier, une leçon de français à Paga. Le mec fait dans l’humanitaire.
Ferri (5) : Un coup d’éclat en envoyant le plombier de secours Tolisso en orbite, puis des fautes pour casser le jeu. Un bilan trop maigre. Ferri Hatcher.
Par Swann Borsellino