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- Marseille-Lyon (0-0)
Les notes de Lyon face à Marseille
De nouveau organisé dans un 3-5-1-1 pas très emballant, l'OL a été solide derrière. Ce qui donne déjà la moyenne à quasiment tous les Gones. Il aurait toutefois fallu être un peu plus créatif pour viser une meilleure note.
Olympique lyonnais
Lopes (5,5) : « Pas besoin de défenseur, Lopes on fire ! Pas besoin de défenseur, Lopes on fire ! » Le problème avec la chanson de Will Grigg, c’est qu’on ne peut jamais vérifier la véracité des paroles. Zéro arrêt à réaliser, des hommes dignes de confiance devant lui… Anthony était peut-être en chaleur, mais pour rien. Un sauvetage de dernière minute à noter, tout de même.
Sur air @WillGriggFire, #VirageSud & #Lyon1950 chantent « pas besoin de défenseur, #Lopes on fire » #TeamOL #OLZAG @OL pic.twitter.com/G6woaOmGKx
— Julien Plazanet (@JulienPlazanet) 14 septembre 2016
Nkoulou (6,5) : « Je suis un loubard périphérique / J’en ai plein les bottes de ce bled / La France est une banlieue merdique / Comme dit mon copain Mathieu. » Il savait bien que le retour au Vélodrome serait compliqué. Il a été servi niveau sifflets. Pas au niveau sportif, en témoignent ses 100 % de passes réussies et de duels gagnés. Nkouloubard.
Yanga-Mbiwa (5) : Oui, il est toujours par terre. Et alors ? L’ancien Romain est de plus en plus efficace dans ses interventions. Et si c’était lui, le nouveau patron défensif après le départ d’Umtiti ? La question s’est posée jusqu’à sa boulette de fin de match.
Morel (6) : Plus sympa que puissant. Mais toujours de bonne compagnie, et toujours prêt à aider le copain. « Vous n’allez pas lui reprocher ses sudations ? » François Morel.
Rybus (6) : Si vous décidez de monter avec lui, accrochez vos ceintures. Car ça roule très à gauche, ça va vite, ça va toujours vers l’avant, ça ne fait pas demi-tour, ça ne regarde pas derrière et ça ne vérifie pas ses angles morts. Le ryBus.
Lucas Tousart (6)) : On pensait que l’épisode caillassage de bus allait déstabiliser le petit Lucas. Eh bien pas du tout. Serein, calme et élégant, le milieu a tout pour devenir grand. Et moins boucher que son grand frère Max.
Ferri (4) : Pas vraiment le tempérament d’un Bastiais, mais le niveau pour être titulaire à Ajaccio. Corsica Ferri. Suppléé par Kemen et sa superbe coiffure.
Darder (6) : Surnommé « L’homme sans peur » , notre ami Dardervil est censé être un casse-cou que rien n’effraie. Même pas la tronche de Sakaï, les têtes de Dória ou les tacles d’Hubočan. Il ne manquait que la validation de son but pour qu’il passe pour un super-héros. Remplacé par Ghezzal, qui devrait rejoindre son frère dans le club de l’Ain Sud Football (Division d’honneur dans la Ligue Rhône-Alpes).
Tolisso (6) : « Ce soir, il y avait vraiment une ambiance de folie. Dans le vestiaire, on a senti une motivation particulière et je pense que ça s’est ressenti sur le terrain durant les premières minutes. » Ah oui, ces propos sont ceux de la conférence de presse après le match contre Zagreb. On se disait bien que quelque chose clochait. Déterminé seulement pendant la deuxième mi-temps.
Cornet (4,5) : Adebayor peut s’estimer heureux : évoluer en pointe du nouveau système de Génésio, c’est un peu l’enfer. Trop esseulé pour être dangereux. Pour se venger, il a empêché Darder de marquer. N’est pas Lacazette qui veut. A laissé sa place à Kalulu, dont le nom est plus drôle que Mateta.
Par Florian Cadu