- Ligue 1
- J18
- Lyon-Marseille (2-0)
Les notes de Lyon face à l’OM
La baraka de Lopes pour saluer le mentor Joël Bats, une défense couvée par Marcelo, une attaque qui ne doit ses stats qu'à la réussite de Fekir et la gnaque de Mariano. Voilà le topo pour un OL qui l'a joué petit bras.
Olympique lyonnais
Tete (5) : Il a vu Ocampos et Amavi débouler de tous les côtés pendant un bon bout de temps, devant bien souvent se battre seul face aux deux lames marseillaises. Tete au carré.
Marcelo (7,5) : On savait qu’il avait déjà le bras assez long pour tenir avec fermeté le secteur défensif de l’OL, mais ce soir, il a mis tout ce qu’il avait en son pouvoir pour geler des attaquants marseillais qui méritaient un tout autre salaire. Merci Patron !
Morel (4,5) : En amoureux du grand air qu’il est, Jérem’ a laissé tout le loisir à Rolando et Rami de s’oxygéner les poumons dans sa surface.
Marçal (6) : À ceux qui perdent leur temps à savoir s’il n’y a qu’ « un seul Olympique » , on peut ce soir leur assurer en revanche qu’il n’y a qu’un seul Olympique de Marçal. Et c’était bien assez pour bloquer Flotov.
Tousart (6) : Le milieu lyonnais sait orienter et éclairer le jeu, mais ce qu’il préfère, c’est s’adonner aux tâches obscures. Tant pis pour la filiation. Lucas Skywalker.
Ndombele (6,5) : Génésio lui a fait une petite place dans son onze en poussant Aouar sur un côté, Tanguy ne se gênera pas pour y rester un bon bout de temps vu la prestation solide qu’il a proposée. Remplacé par Memphis Depay (non noté) dans le rôle de la Chinoise qui soulage les parents.
Aouar (6,5) : Gérer la récupération, prendre en charge l’animation d’une aile, assurer la mène du jeu, mettre un petit pont à Zambo, lancer du Sardou avec les Bad Gones, tenir un stand de merguez à la sortie du Parc OL. Aouar et à revoir.
Fekir (6) : Un tir mandandé, un but. Pour le reste, Nabil s’est contenté de fekirer. Ni plus, ni moins. Remplacé par Ferland Mendy dans le temps additionnel. Vous direz pour mendyer, mais non même pas.
Cornet (5) : Un homme qui joue dix minutes à fond avant de disparaître les dix suivantes. Comme s’il était programmé pour entrer à la 80e. Max sans menace.
Mariano Diaz (7) : Quand Mariano veut, Mariano ne demande jamais la permission. Vu sa détermination pour aller marquer son but, il serait capable de mordre les mollets de Morata, d’apprendre à danser le flamenco et même de ramener Carles Puigdemont par le colbac à Madrid pour être sélectionné avec la Roja, avec qui il veut disputer le Mondial. Et comme Steve Mandanda ce soir malgré sa résistance, Lopetegui sera bien obligé de céder. Remplacé par Ferri (non noté), pour laisser à tout ce beau monde tout le temps de s’organiser.
Résultats et classement de Ligue 1 Retrouvez tous les articles « Ligue 1 » iciPar Mathieu Rollinger