- Ligue 1
- J18
- Monaco-Lyon (1-3)
Les notes de Lyon contre Monaco
Bons derrière, tranchants devant et intelligents dans les têtes, les Lyonnais ont totalement réussis leur examen national. En témoigne ce bulletin de notes rempli de commentaires positifs dans presque toutes les disciplines.
Olympique lyonnais
Rafael da Silva (6) : On se demande comment une fusion entre Rafael Nadal et Damien Da Silva peut donner un footballeur si frêle en apparence et si offensif en réalité. Remplacé par Jallet, plus raisonnable.
Yanga-Mbiwa (6) : « Est-ce que je suis satisfait de mon début de saison ? Non. Je ne pense pas. Je ne suis pas à 100%. J’essaye de faire de mon mieux, de mon maximum pour répondre présent. » Signé Mapou. Mauvaise analyse. Belle tarte dans la tronche de Falcao pour conserver son côté bourrin.
Diakhaby (6,5) : Son tacle en guise de sauvetage dès la sixième minute a donné le ton. « Mouctar est un jeune joueur. Il est très fort physiquement dans le jeu aérien avec le ballon. Il sait y faire aussi, il écoute les anciens. Il a la confiance de tout le monde aussi. » Signé Mapou. Bonne analyse.
Morel (7) : Il joue depuis treize ans au plus haut niveau, a disputé la Ligue des champions avec Marseille et Lyon et croisé les plus grands joueurs. À un moment, on peut le dire, qu’il n’a rien volé ? Jérémy Morealité.
Gonalons (Tousart) : Comment ça, Maxime n’était pas sur le terrain ? Ah d’accord, c’était Lucas qui le remplaçait… Élevé à bon école avec son aîné, Tousart a tout ce qu’il faut pour en être le digne successeur. Et même sans doute un peu plus. Surtout quand il arrive à rendre aveugle l’arbitre de la rencontre.
Tolisso (6) : N’était pas sûr d’être de la fiesta, mais s’est tranquillement invité dans la soirée. Avant de chercher la baston à moins intelligent que lui, et de demander un peu de rouge à l’organisateur de la bringue. Puis il a fait deux-trois pas de danse, avant de partir se coucher. Sans un pet’ de jeu malgré l’ivresse. Corentin Tolissaoûl, mais pas trop.
Ghezzal (7) : Un peu comme l’onglet sauce échalote d’un PMU inconnu : tu te dis que c’est une valeur sûre et tu te laisses tenter. Et tu es rarement déçu. A laissé sa place à Cornet, les frites qui vont avec.
Fekir (5) : Un peu comme le steak tartare d’une brasserie inconnue : tu ne sais jamais s’il va être bon, mais tu te laisses tenter. Avant de le regretter deux heures plus tard. Suppléé par Rybus, moins flemmard dans les efforts défensifs.
Valbuena (7) : « Quand t’es venu dans le stade inconnu / tu savais pas où t’allais / mais tu savais qu’il y avait / dans l’équipe des visiteurs un garçon qu’était vraiment typique / tous les voisins appelaient : Valbuena na na. » À l’image de cette chanson : insupportable, mais un gros succès sans qu’on arrive à comprendre pourquoi. Se nourrit principalement d’herbe.
Lacazette (6) : Ce mec-là a été meilleur buteur et meilleur joueur de Ligue 1 devant Zlatan ? Ok. Il se contente désormais d’être bon dans le jeu en ratant des penaltys et d’inscrire les buts qui comptent moins. Du coup, son équipe n’est plus dépendante de lui. Avantage ou inconvénient ?
Résultats et classement de Ligue 1 Retrouvez tous les articles « Ligue 1 » iciPar Florian Cadu