- C3
- Quarts
- Marseille-Leipzig (5-2)
Les notes de l’OM face à Leipzig
Le match le plus important de la saison de l’OM aurait pu ne durer qu’une minute. Mais Dimitri Payet a tapé du poing sur la table, que les Olympiens ont renversée avec un panache dingue pour décrocher leur place en demi-finales.
Olympique de Marseille
Pelé (5,5) : La doublure préférée de ton gardien préféré a lancé son match avec une minute de retard, comme un mauvais streaming. Il l’a continué en 240P quand ses partenaires avaient branché la HD. Qui appuie sur F5 ?
Sarr (7,5) : Le football est cruel. Sorti sur blessure après vingt-huit minutes d’une énorme intensité au terme desquelles il était le joueur sur la pelouse avec le plus de passes, de dribbles, de centres et d’interceptions réussis. Ajoutez-y un but et vous obtenez le facteur X de l’OM. Remplacé par Rami (6), qui a eu la bonne idée de rejoindre la soirée alors qu’il n’était pas invité. Il s’est bien amusé, merci pour lui.
Sakai (7,5) : Pour son anniversaire, il a soufflé les braises du Vélodrome en plus de ses 28 bougies. Plus difficile à bouger que la machine à laver quand tes potes te lâchent le jour du déménagement.
Kamara (6,5) : Il venait d’avoir 18 ans, il était beau comme une enfant, fort comme un homme. Rolando connaît-il l’histoire du mec qui va à la chasse ?
Luiz Gustavo (7) : La plus belle invention du Brésil depuis le tanga dentelle est montée en puissance au fil du match pour finir par rentrer des grands tacles glissés sur chaque type qui s’approchait d’un peu trop près. Quel supporter n’en voudrait pas dans son équipe ?
Amavi (5) : C’est de son côté que Leipzig a allumé la première mèche. Le latéral a su pisser un coup sur le feu pour contenir le début d’incendie.
Lopez (6,5) : Certains craignaient que le gamin se fasse marcher dessus dans le milieu de terrain. Il s’est mis au niveau dans l’impact et a, en plus, distribué les friandises à ses petits copains.
Sanson (6) : Pèse moins lourd qu’un moineau qui ne mange pas, mais comment ne pas être morgane de lui ? Une reprise pleine d’instinct pour amener le but qui met l’OM devant et un volume de jeu remarquable.
Thauvin (5,5) : Une offrande convertie et presque rien d’autre. Remplacé par Ocampos (63e), qui visiblement continue d’abuser des gélules Juvabien Juvamine.
Mitroglou (5) : En 1993, Costa-Gavras a réalisé La Petite Apocalypse. Ce soir, Kostas Mitroglou l’a remastérisée. Il banane le ballon du 4-1 et son kata guruma sur un défenseur annule la première merveille de Payet. Mais bon, il a pesé.
Par Albert Marie