- Coupe de France
- Finale
- PSG-OM (4-2)
Les notes de l’OM
La saison se termine donc comme elle s'est déroulée : sans surprise. Zlatan marque, Angel passe, Silva stoppe, Paris gagne. Mandanda subit, Lass régale, Nkoulou se troue, Marseille repart la tête baissée.
Olympique de Marseille
Manquillo (5) : À l’image de sa saison, l’Espagnol a été correct sur son côté droit, mais il a été bien trop timide, alors qu’il aurait pu apporter bien plus. Un peu comme ta pote Julie au lycée, qui s’habillait comme un sac, car elle n’avait pas confiance en elle, mais qui avait un potentiel incroyable. Frustrant, mais qui laisse de l’espoir.
Nkoulou (3) : Cela fait maintenant quatre ans qu’il est censé être le patron de la défense marseillaise. Mais en fait, ça fait quatre ans qu’il est faible mentalement, qu’il concède des penaltys idiots, et qu’il se fait prendre dans son dos. Allez, au revoir monsieur.
Rekik (3) : Complètement à la rue du début à la fin. Jamais placé au bon endroit, des relances banales, battu dans les duels. Karim Riquiqui.
Mendy (4) : Le premier arrière latéral qui n’est jamais dans son couloir en phase défensive. Sinon, il a passé son temps à réclamer le ballon sur son aile en phase offensive, sans proposer d’appels tranchants. Benjamin Mendiant.
Isla (5) : Fautif sur le premier but pour son marquage laxiste, le Chilien a passé énormément de temps à se plaindre des décisions arbitrales. À tel point qu’il a oublié d’aider son pote au milieu de terrain. Bref, ce soir, il a été mauvais. Islamabad.
Diarra (7) : Dans cette océan vert que représente le milieu de terrain, il a joué le rôle de gros poisson qui a avalé tous les petits fruits de mer qui l’entouraient, surtout en première mi-temps. Un vrai glouton. Thalassa Diarra.
Thauvin (7) : Le but de l’égalisation, le sauvetage de la main que personne ne voit, le méchant petit pont sur Maxwell, Flotov a confirmé qu’il était l’homme fort de la fin de saison marseillaise. Dommage que ses coéquipiers n’aient pas réussi à se mettre au diapason. Remplacé à la 81e par Nkoudou, qui a apporté de la percussion, mais pas de sûreté technique.
Barrada (6) : Sa sublime frappe de loin dès les premières secondes aurait pu changer la physionomie du match. Au moins, il a prouvé qu’il était un très bon footballeur quand il mettait de côté son sale caractère. Blessé, il a été remplacé à la 69e par Dja Djédjé. Un changement incompréhensible, mais ses centres ont été intéressants.
Fletcher (6 dans le jeu, 4 devant le but) : Comme d’habitude, ses remises en une touche et son investissement sur le terrain ont été précieux, mais ce qu’on attend d’un attaquant, c’est qu’il marque. Et l’Écossais ne le fait jamais. Remplacé à la 60e par Cabella, qui cherche encore un exploit individuel à l’heure actuelle.
Batshuayi (5) : Transparent une bonne partie du match, il a au moins pu soigner ses stats en marquant un but inutile. Fuis Michy, fuis tant qu’il est encore tant.
Par Kévin Charnay