- C1
- Finale
- Real Madrid-Liverpool (3-1)
Les notes de Liverpool
L’équipe la plus bandante de cette campagne de Ligue des champions n’avait plus assez de vigueur pour s’offrir un orgasme total. La faute à un trou noir de Karius et à deux éclairs de Gareth Bale, entre autres.
Liverpool FC
Karius (3) : A alterné le génial et le pathétique. Un Kaméhaméha d’anthologie pour enlever un but à Cristiano, ruiné par une boulette d’anthologie pour en offrir un à Benzema. Crucifié deux fois par Bale. Karius malus.
Alexander-Arnold (6) : La police et les syndicats sont d’accord : il y avait deux Alexander-Arnold sur la pelouse. L’excellent contre-attaquant et celui qui relance dans l’axe comme un sagouin.
Lovren (5,5) : La femelle du lévrier est la levrette. La femelle du Bale est le Lovren. Pantois devant le déplacement puis le geste incroyable du Gallois, il s’était fait remarquer plus tôt dans le match en offrant l’égalisation à Mané.
Van Dijk (6) : À l’aise comme en balade dominicale au marché. Mais dans son panier, trois fruits pourris.
Robertson (6,5) : Au Scrabble, il faut avoir le Petit Robert dans son camp pour gagner la partie. Au football, ça ne suffit pas.
Wijnaldum (6) : Un nom à figurer sur la carte des camps romains d’Astérix entre Babaorum et Petitbonum. Pas invité au buffet du soir malgré un cœur gros comme un menhir.
Henderson (5) : Ah si j’étais un homme, je serais capitaine d’un bateau rouge. Et on se ferait renverser par un équipage d’hommes en blanc. Englouti.
Milner (5,5) : À 16 heures, Milner buvait le thé avec Bale. À 22 heures, il l’a regardé plonger les mains dans le pudding avec la bave aux lèvres. Remplacé à la 83e par Can, pour qui ça n’a pas mordu au bout du fil.
Salah (✙) : Qui n’a pas pleuré de le voir pleurer ? Blessé à l’épaule, il a cédé sa place à la 31e à Lallana (4) , qui n’a pas fait de la pelouse de Kiev sa La La Land.
Firmino (4,5) : S’il réussit son contrôle devant le but en première période, Liverpool ne finit pas avec les jambes coupées. Infirmino.
Par Albert Marie