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Les notes de l’Italie face à l’Allemagne
Courageux, pleins d'envie, mais malchanceux, les Italiens sont éliminés de l'Euro. Ils peuvent avoir des regrets, mais ils peuvent surtout garder la tête haute.
Italie
Buffon (7) : Le beau Gigi a même sorti un penalty, mais au bout de la séance de penalty, ce ballon lui passe juste sous le bras. Les filles ont beau nous assurer que non, mais la vie est parfois une question de centimètres. Cruel.
Barzagli (7) : Un mélange entre Gandalf, la muraille de Chine et un feu rouge. Pas étonnant qu’on soit allé jusqu’aux penaltys.
Chiellini (6) : Une auto-tamponneuse. Il est rentré dans tout ce qu’il pouvait, sans freiner, et surtout dans Thomas Müller. C’est efficace, marrant, et puis ça a surtout eu le don de faire sortir le Teuton de son match. Remplacé par Simone Zaza (120e) officiellement élu pire course d’élan de l’histoire du football moderne.
Florenzi (6,5) : Devant, derrière, au milieu, en couverture de Buffon sur la seule frappe cadrée de Müller, aux poteaux de corner, à droite, à gauche, bref le Romain a fait un grand match de partout. Jusqu’à cette tête ratée qui amène l’ouverture du score… Dommage. Remplacé par Darmian (86e) miam, tout aussi affamé.
De Sciglio (6) : Et si Vincent Labrune s’était trompé de joueur en début de saison et que c’était ce « De Ch… quelque chose » qu’il voulait ? Ça rassurerait tous les Marseillais. Surtout après ce soir.
Parolo (7) : Sans Marco Polo, pas de Christophe Colomb. Sans Marco Parolo, pas de demi-finales d’Euro. Et même avec Marco Parolo, pas de demi-finales d’Euro non plus.
Sturaro (5,5) : Y a définitivement du Gattuso en lui. Il ronge les os, mord les chevilles et prend son jaune.
Giaccherini (6) : Il parle beaucoup, joue avec les mains, gêne les Allemands dès qu’il en a l’occasion. Bref, un Italien dans toute sa splendeur.
Éder (4) : On pourra dire ce qu’on veut, qu’il s’est bien battu, qu’il a tout donné, mais les Brésiliens ne sont pas faits pour les Allemands, c’est comme ça. Remplacé par Insigne (106e) de rien du tout.
Pellè (5) : Après l’exposition à la lumière, le coup de soleil. Et la peau qui part avec. Alors certes, il a fait ce qu’il a pu, avec ce qu’on lui a donné, et c’est déjà beaucoup. Mais faire le cake sur un penalty aussi important, c’est dur.
Par Ugo Bocchi