- Euro 2016
- 8es
- France-Irlande (2-1)
Les notes de l’Irlande face à la France
Solide en première mi-temps, l'Irlande s'est complètement désintégrée à l'usure contre des Français simplement plus doués. Comme quoi, là aussi, avoir un attaquant en feu ne suffit pas.
Irlande
Randolph (6,5) : WikiLeaks a encore frappé. Darren Randolph est un traître. Une première heure sérieuse avant de faire tomber le voile avec une assurance limitée malgré de belles parades. Une demi-arnaque ces lunettes Randolph. La NASA est encore flouée.
Coleman (3,5) : Le cerveau expérimenté de la nation, mais qui garde encore des sautes de concentration. Il a notamment souffert lorsque le Payet 2016 s’est allumé et que Coman a commencé à courir. Tout de suite, ça fait des dégâts. Un air de Seamus Finnigan finalement.
Keogh (4) : Au début, des espoirs. Des duels gagnés, des hommes bougés et un esprit collectif parfait. Et il a soudain décidé de changer le cours de sa vie. Du grand Andy Schleck.
Duffy (Top Chef) : J’aime quand ça brûle, j’aime quand ça glisse, j’aime quand c’est dans les airs, mais j’aime pas les ratons. Une première mi-temps de patron et une reprise la gueule en vrac qui s’est terminée dans la malléole de Grizou. Le boucher à la reine.
Ward (5 puis 3) : De bonnes montées en première période, mais a sombré dans le naufrage. La gauche, c’est vraiment plus ce que c’était.
Brady (5) : Buteur sur penalty et restera l’une des bonnes surprises de l’Euro irlandais. Mais il n’y a qu’un seul Robbie, définitivement. Et il n’a pas quitté Take That.
McCarthy (4,5) : Au lieu de chasser les sorcières, on aurait mieux fait d’exporter le talent de James en France. Putain de prénom maudit.
Hendrick (4,5) : Jimi est mort dans son vomi. Jeff s’est éteint au Parc OL. Une vie, un destin malgré les lames acérées et un QI supérieur.
McClean (3,5) : Toute sa vie, James a décidé de se mettre tout le monde à dos. Cette fois, il a préféré jouer dans ce sens. N’a toujours pas réussi à se faire définitivement un nom.
Murphy (5,5) : Une tête de crevard, l’envie d’un clébard, a couché Lloris d’une frappe coquine, mais reste un chef de meute incontesté lorsqu’il faut mettre quelques taquets. Daryl Dixon. Remplacé par Jonathan Walters (64e), qui lui aussi avait une vie rêvée, sauf que tout le monde ne peut pas être Ben Stiller.
Par Maxime Brigand