- C3
- Finale
- FC Séville-Inter (3-2)
Les notes de l’Inter contre Séville
Portée puis coulée par un Lukaku dans un monde parallèle, l'Inter n'a jamais été dangereuse dans le jeu, pénalisée par une attaque en berne. Si son milieu a tenu la dragée haute à celui de Séville, il n'a pas non plus créé de différences. Quant à la défense, emmenée par De Vrij, elle a été prise à son propre jeu : dans l'impact physique. Drôle de finale pour la bande à Conte.
Gardien
Samir Handanović
Une soirée bizarre pour Samir. Il n’a rien eu à faire, à part récupérer au fond de ses filets deux ballons propulsés par le front en forme de planche de Luuk de Jong et une balle déviée par le grand Romelu. Bref, il a été crucifié par trois tirs sur lesquels il ne pouvait rien : Handballovic a découvert un nouveau sport.
98 note(s)
Défenseurs
Diego Godín
Godín a un vieux moteur, c’est entendu. Il a donc tout naturellement mis du temps à démarrer et a laissé le bolide De Jong lui passer trop facilement devant. Mais une fois en route, on a retrouvé le Diego ingérable, conscient que la course est une histoire d’endurance. Les 500 miles d’Indianagodin. Remplacé par Candreva (90e), qui n’a pas eu autant de temps.
94 note(s)
Alessandro Bastoni
Apparemment, Bastoni est un fan de NBA. Ça tombe bien, car avec ses bras tentaculaires et souvent parallèles au corps, il a des airs de Slim Reaper. D’ailleurs, l’Italien aussi avait décidé de quitter son club formateur pour gagner des titres : moins félon, ok, mais moins victorieux aussi.
91 note(s)
Danilo D'Ambrosio
Il aurait pu tuer le match, mais a préféré passer son temps à mettre des taquets et des coups de pression à absolument tout le monde. C’est plus en phase avec sa tête de voyou, ses pansements et ses cicatrices, mais un peu dommage en finale de Coupe d’Europe. Remplacé par Moses (78e), moins violent.
93 note(s)
Ashley Young
Ashley n’a plus de jeune que le nom. Depuis son arrivée en Italie, le piston a retrouvé les jambes de sa plus belle jeunesse. À croire que la Dolce Vita existe vraiment : en même temps, passer de la pluie et du porridge au soleil et à l’escalope milanaise, ça change une vie.
93 note(s)
Libéros
Stefan de Vrij
Triste vie pour Stefan de Vrij, venu jusqu’à Cologne pour se faire rattraper par un compatriote. Qui plus est par un type encore moins soyeux que lui. Pas de vrai succès pour De Vrij.
92 note(s)
Milieux
Nicolò Barella
Entre Barella et Banega, il n’y a pas qu’une histoire de consonnes. Une BaBataille âpre aussi, et face au magicien sévillan, le sémillant Nicolò a bénéficié d’une belle leçon de sortilèges. Il maîtrise largement le b.a.-ba, mais doit encore grandir. Barella à l’école des sorciers.
97 note(s)
Marcelo Brozović
Dures dures les finales pour le pauvre Brozović. Le pire, c’est qu’il n’a pas été dépassé, loin de là : soyeux et précis dans ses transmissions, il aurait pu espérer mieux. La maléd-ić-tion croate.
91 note(s)
Roberto Gagliardini
Pour Gagliardini, un bon shampoing s’impose ce soir, car De Jong a décidé de dresser le couvert et de jouir de son festin sur le sommet de son crâne. L’épisode l’a probablement un peu traumatisé – et on le comprend –, car il a souvent pêché par la suite. Pas bien digeste. Remplacé par Eriksen (78e), qui a clairement perdu de sa classe.
93 note(s)
Attaquants
Romelu Lukaku
5 minutes chrono. Le temps de mettre Diego Carlos en PLS, d’obtenir un penalty et d’inscrire le 34e but de sa saison. Ce soir, ça a été à 2000 à l’heure, peut-être même un peu trop vite pour ses coéquipiers, qui l’ont laissé tout seul dans son monde. Vénère pendant les 85 minutes restantes, il s’est vengé en déviant le missile de Carlos. Romelourd.
118 note(s)
Lautaro Martínez
Il s’est fait engueuler comme un gamin par Navas en début de match. Après, il n’a plus osé moufter : il faut peut-être téléphoner à la DDASS. Remplacé par Sánchez (78e), plus vieux, mais pas plus dangereux.
96 note(s)
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Par Valentin Lutz