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- Espagne-Turquie (3-0)
Les notes de l’Espagne face à la Turquie
La voilà, la première rouste de l’Euro. La Roja, dirigée par un Iniesta monstrueux, un Morata décisif et un Nolito hyperactif, a marché sur une bien faible équipe de Turquie.
Espagne
De Gea (Aucun tir cadré) : Tire les six mètres comme personne.
Alba (6) : A alterné entre Jordi et Jessica, pour finir sur un strip-tease à la Sin City. Le show qu’on aime. Remplacé par Azpilicueta (80e), pour lui faire plaisir.
Ramos (6) : Un carton jaune dès la première minute, voilà ce qu’on retiendra de lui ce soir. Parce que globalement, il n’a pas eu grand-chose d’autre à faire. Paraît même qu’il a répondu au téléphone à un moment donné. Sale.
Piqué (7) : Outre les 99% de duels aériens qu’il a remportés, il s’est amusé à humilier les Turcs à coups de talonnades, de sombreros et de petits ponts. C’est moche. Mais avec ses jambes, ça a eu le mérite de nous divertir.
Juanfran (4,5) : Après son penalty raté en finale de C1, il déclarait : « Ça fera de moi un meilleur joueur. » Il n’a juste pas précisé quand. Pour le moment, Del Bosque essaye juste de lui redonner goût à la vie. Ce n’est pas encore ça, beaucoup d’approximations, de centres ratés et du retard dans les duels, mais l’envie est là. Et c’est ça le plus important. Courage.
Busquets (6,5) : Ton oncle raciste, misogyne et alcoolique à Noël. Il a beau raconter des horreurs, lâcher des caisses en plein repas et avoir rendu ton petit cousin autiste, tu l’aimes parce qu’il te gave de cadeaux. Et puis parce qu’il fait partie de la famille, aussi.
Poor little Busquets. What a vicious attack 😂😂😂😂 #EURO2016 #biggirlsblouse pic.twitter.com/CdQoANmWdV
— Glenn Speers (@GlennSpeers) 17 juin 2016
Fàbregas (5,5) : Dans une telle équipe, et face à une si faible opposition, il passerait presque inaperçu. Remplacé par Koke (70e) plus vraiment utile, après le gros de la soirée.
Silva (7) : Aussi paradoxal que ce soit, il est à la fois discret et tranchant. En quatre crochets, il a prélevé autant de reins. Transylvania. Remplacé par Soriano (63e) surtout discret.
Nolito (7,5) : La preuve vivante qu’on peut porter le bouc et réussir sa vie. Un but, une passe décisive et une activité folle pour lui.
Morata (8) : Vicieux et intrusif, il ne lui en faut pas beaucoup pour être mortel. Mort aux ratas.
Par Ugo Bocchi