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- Espagne-Tchéquie (1-0)
Les notes de l’Espagne face à la Tchéquie
Un Iniesta parfait, un Fàbregas fantôme et un Piqué qui pique le rôle de sauveur à Sergio Ramos.
Espagne
De Gea (6) : Trois interventions à effectuer dans le match, ce qui lui laisse largement le temps d’aller peaufiner l’organisation de sa prochaine soirée sur son téléphone. Il a été décisif quand il le fallait. Un homme qui sait avoir la main ferme.
Juanfran (6) : Une tête de gréviste, un physique de sandwich CGT, donc des jambes forcément habituées à échapper aux CRS. Entre retours saignants et centres inutiles, il a passé son temps à monter et à descendre. L’AS Nancy-Lorraine de la Roja.
Piqué (6) : Quatre-vingt-six minutes passées à faire un Periscope dans son coin avant de tomber en panne de batterie et de se décider à aller voler à Sergio Ramos son traditionnel but du genou. A célébré son but par un signe en forme de doubles ciseaux, probablement à destination de son coiffeur qui devrait vite le voir.
Sergio Ramos (5,5) : Il ne s’est jamais remis d’avoir perdu le toss contre Rosický. En dehors d’avoir tenté une frappe glissée de 40 mètres et fait une air intervention à la 81eme, il a passé les 20 dernières minutes dans les 30 mètres adverses pour regarder Iniesta faire des trucs jolis. Mécontent, il a arrêté de jouer quand Piqué lui a volé son traditionnel but du genou.
Alba (4,5) : Un match Waterloo. A passé son temps à dire gimme gimme gimme et take a chance on me sans voir passer un ballon. A un peu plus pesé sur son côté quand Nolito est allé perdre ses duels ailleurs.
David Silva (6,5) : Une centième sélection, soit l’âge approximatif de Juanfran. L’équivalent de David Silver dans Beverly Hills : il est toujours un peu là, ça ne sert pas toujours à grand-chose, mais c’est plutôt rigolo à voir.
Busquets (5) : Aussi bien caché que son homonyme René Busquets, il a eu le mérite de tenter de battre le record de Sergio Ramos de la frappe passant le plus au-dessus du but possible. Utile quand il a passé la balle à Iniesta.
Nolito (4,5) : N.O.L.I.T.O. Il s’appelle Nolito et il est rigolo. Plus attiré par les lignes que Paul Gascoigne et plus écarté que Diego Costa, il a passé son temps à être hors jeu, perdre des duels et avoir plus de déchets dans son jeu qu’une rue de Paris en plein Euro. Mais quelle belle barbe, mec ! Remplacé par Pedro. On vote pour lui, même s’il n’a pas eu le temps de faire grand-chose.
Cesc Fàbregas (4) : Le Benjamin Button du football mondial. Cesc a passé son match à jouer en arrière et à l’envers. La faute à un probable daltonisme qui lui fait porter deux chaussures de couleur différente. Pourra remplacer les ralentisseurs de vitesse devant les écoles après sa carrière tant sa capacité à mettre le match sur pause a transpiré. Utile quand il a passé la balle à Iniesta. Remplacé par Alcántara. Attendez, c’est le joueur ? Il était là ? Je croyais qu’on parlait d’un monospace Seat moi !
Morata (6) : Est sorti à la 62e, immédiatement suivi de 3 Tchèques jusque dans la douche, est allé à l’espace presse suivi de 3 Tchèques, est monté dans le bus suivi de 3 Tchèques et dormira ce soir avec 3 Tchèques qui lui proposeront du bondage. Mais Morata n’a pas trop raté. Remplacé par Aduriz, qui a justifié sa ressemblance frappante avec Amara Simba d’un joli retourné en tribunes.
Par Maxime Chamoux et Sylvain Gouverneur