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Les notes de l’épisode 1 de Top Chef
La France est sauvée. Oublié, le confinement, les déboires de l’OM, l’aller-retour de Domenech ou la stouquette du copain de William Saliba : Top Chef est de retour, plus déterminé que jamais à faire s’agiter des millions de papilles à la vue de plats qu’elles n’effleureront jamais. Aujourd’hui, c’était la journée de détection pour intégrer le centre de formation d’un des quatre jurés de l’émission. Tout le monde est « chaud patate » ? À table !
joueurs
Matthias Marc
Une trentaine d’œufs, une tonne de pommes, un kilo de curry, mais pas une once d’humilité pour équilibrer la tambouille. Et puisqu’il est présenté comme le turbo favori de l’émission et déjà adoubé des plus grands chefs et des guides gastro, on se demande bien pourquoi Matthias est venu se confronter à une bande de gamins tatoués qui ne connaissent même pas « les marqueurs du vin blanc ».
604 note(s)
Adrien Zedda
Aïe, aïe, aïe. Débarquer dans Top Chef en portant ce prénom après le passage de l’Empereur au Flambadou, c’est un peu comme débarquer en équipe de France en s’appelant Zinédine : tu as intérêt d’avoir de sacrées épaules pour porter ce poids-là. Ce n’était pas le cas d’Adrien, qui sera passé au travers de cette saison 12 comme il était passé dans la première édition d’Objectif Top Chef.
527 note(s)
Arnaud Baptiste
Les hommes à double prénom sont des hommes de sécurité. Thierry Henry avait l’enroulé du plat du pied petit filet opposé, Christian Jeanpierre le « N’est-ce pas Arsène ? » Arnaud Baptiste, lui, a rentré une simple bouillabaisse. Rien de révolutionnaire, pas de fantaisie, mais finalement, ça fait filoche, ça l’envoie en prolongation, et un dernier coup de rein l’envoie au tour suivant.
607 note(s)
Baptiste Trudel
Alors lui, il a décidé de frapper fort d’entrée pour marquer les esprits. À peine a-t-il révélé qu’il se lançait dans la préparation d’une « crème branlée » qu’il se faisait déjà couper le cigare par Etchebest, visiblement pas intéressé par cette alléchante préparation malgré sa passion pour le rugby. Tout était parfait jusqu’à ce DAB au moment où Paul Perret s’extasiait sur ses saveurs…
591 note(s)
Bruno Aubin
Un jambon-beurre qui ressemble à un tiramisù, pourquoi pas, hein. À la prochaine émission, Bruno nous fera un hachis parmentier aux allures de salade de thon, des pâtes carbonara qui sont en fait des courgettes farcies, et une soupe cuite comme une picanha de bœuf. Allez, +0,5 de bonus pour la référence aux Trois Frères.
559 note(s)
Chloé Charles
Au départ, c’était plein de promesses. « Je suis là grâce à Adrien Cachot », s’est présentée Chloé, avec humilité. Et puis elle a présenté son dessert, et tous les chefs avaient l’eau à la bouche. Et puis Chloé a attaqué son dressage, et soudain, notre enthousiasme s’est évanoui, et on ne savait plus si on avait affaire à un crumble ou à un lendemain de gastro. En tout cas, ça avait l’air de tenir au corps, et ça, ça plaît à la cheffe Darroze.
590 note(s)
Jarvis Scott
La version Jean-Michel Apeupré de Travis Scott, les nattes en moins et les santiags en plus. On attendait Sicko Mode, on a eu Bourricot Mode, avec un dessert au foin puis des carottes. Moins gangsta, plus paysan. Et moins vendeur, du coup, puisque aucun chef ne l’a pris dans sa brigade. Gare au loup solitaire.
560 note(s)
Mathieu Vande Valde
« Bonjour, je suis belge, jeune, adorable, désireux de porter haut les couleurs du Plat Pays et aujourd’hui, je vais vous cuisiner une moule frites revisitée. » Le plus simple, c’était juste de faire revenir Mallory, à ce compte-là.
639 note(s)
Mohamed Cheikh
Un petit côté Adil Rami, aussi bien dans le bagout que sur le faciès. Grâce à une épreuve de la dernière chance bien maîtrisée, il est parvenu à faire de Hélène Darroze sa Pamela Anderson. Équipe (maillot) rouge, évidemment.
604 note(s)
Pauline Sene
Pauline aime la rigueur, elle est là pour « se challenger », elle aime la technique, elle a aussi utilisé le mot « pepser », elle mange des carottes crues au goûter, et elle est « célibataire sans enfant » parce qu’elle a dédié sa vie à la cuisine (et parce qu’elle mange des carottes crues au goûter). La cuisine de Pauline se dilue à merveille dans la start-up nation.
574 note(s)
Pierre Chomet
Il est beau, il est talentueux, il a une femme magnifique, il parle bien, il a voyagé, il est technique, il est élégant, il cuisine bien, il est propre sur lui, et les chefs se l’arrachent. Pierre est tellement parfait, on dirait Mathieu dans la dernière saison de Koh-Lanta. Donc si tout se passe bien, Pierre se fait sortir dans deux ou trois semaines par (Bruno) Aubin.
559 note(s)
Sarah Mainguy
Si dans 1000 ans, la race humaine a survécu aux Covid-19, 20, 21 et 22, et que la prochaine civilisation tombe sur cette phrase de Sarah : « Là, je suis en train de fumer des poireaux pour donner plus de profondeur », qui sait ce qu’ils comprendront de nous ?
588 note(s)
Thomas Chisholm
Le Federico Balzaretti de Brooklyn. Clairement ce vieux pote de lycée qui a passé un an aux États-Unis quand il était au collège, et qui ne peut pas s’empêcher de le rappeler aussi bien à chacune de ses phrases que dans son assiette. Pour l’instant, le résultat est probant, mais attention à ne pas tomber dans le syndrome Diego avec ses Erasmus en Amérique du Sud.
547 note(s)
Yohei Hosaka
Le clin d’œil à la grand-mère japonaise, OK, c’est mignon. Mais là, il s’agit de convaincre les chefs de Top Chef, et Yohei nous fait des mochis. Des mochis ! C’est bon hein, mais c’est 5,50€ la boîte de 6 chez Picard. Et le pire, c’est que ceux de Picard ont l’air meilleurs… Pareil pour ses carottes surgelées, d’ailleurs.
541 note(s)
Michel Sarran
Il rappelle toujours aux candidats qu’ils sont là pour parler cuisine, comme si c’était suffisant pour nous faire oublier qu’il a sa tête sur les menus des bars des TGV. Oui, les pâtes à 24 euros, c’est lui.
553 note(s)
Philippe Etchebest
À force, on pourrait se lasser de son personnage de chef de la BAC en cuisine, mais rien à faire, il a suffi d’une séquence, une seule, où on le voit défoncer le premier candidat de sa brigade pour qu’on se souvienne combien Etchebest est indispensable au sein du jury.
564 note(s)
Hélène Darroze
Septième saison de Top Chef, et Hélène est toujours aussi à l’aise face à la caméra qu’une poule dans le cockpit d’un avion. On n’a pas entendu une voix plus oppressante depuis la dame d’Avast qui hurlait « La base de données virales a été mise à jour » à 4 heures du matin.
571 note(s)
Paul Pairet
OK, il a réussi à convaincre Thomas, l’un des cracks de l’émission, de rejoindre sa brigade. C’est bien beau, mais le chef Pairet sans son Adrien d’amour, c’est vraiment comme sortir dehors sans son masque et son gel hydro-alcoolique en 2021 : il manque quelque chose.
571 note(s)
Les feux
Le seul réflexe que l’on a en regardant les feux s’allumer, c’est d’appuyer sur A juste après le deuxième feu pour faire un départ canon sur Mario Kart.
320 note(s)
Le casting de la saison 12
Au début, on s’est dit : « Nan, mais attendez, il est où, le candidat complètement insupportable qui méprise l’avis des chefs et qui s’appelle pratiquement toujours Julien ? Qu’est-ce qu’on va devenir, nous, avec tous ces candidats souriants et sympathiques tous taillés dans le même moule et avec les mêmes tatouages ? » Et soudain, dans un halo lumineux, est apparu Arnaud.
459 note(s)
La sauce chimichurri
L’Argentine a enfanté Diego Armando Maradona et la sauce chimichurri. Malheureusement, c’est le footballeur qui est mort en 2020. La marinade, elle, était bien là dans le hachis parmentier de Pauline, un peu trop même aux yeux des quatre membres du jury. Sauvée dans l’épreuve de la dernière chance, la candidate doit apprendre de ses erreurs : la prochaine fois, une pincée de cocaïne suffira.
305 note(s)
Stéphane Rotenberg
En cette période de crise sanitaire, avec tous les doutes qu’elle entraîne, retrouver la trogne de Stéphane Rotenberg est un putain de bol d’air. Comme une lueur d’espoir pour dire que oui, beaucoup de choses ont changé, mais que l’essentiel est toujours là. Et ça, ça fait du bien.
515 note(s)
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Par Éric Maggiori et Julien Mahieu
