- C1
- Demies -Real-Atlético (3-0)
Les notes de l’Atlético Madrid face au Real
L'Atlético, ce n'est vraiment plus ce que c'était. Si les Colchoneros ne touchent toujours pas la balle, ils ont également perdu leur solidité légendaire. Et leur milieu de terrain est un champ de ruine.
Atlético de Madrid
Oblak (5,5) : Non, non et non. Malgré tous ses refus de prendre un deuxième but, son talent ne suffit pas pour aller décrocher une Ligue des champions. Allez hop ! Oblakard.
Godín (5) : A tenté de cuire Ronaldo et Benzema dans une poêle en fonte, a explosé la lèvre de Casemiro, mais doit se résoudre à l’évidence : ses techniques rudimentaires, même efficaces en apparence, sont dépassées. Et son entreprise aussi. Place à la modernité. Jean-Baptiste André Godín.
Savić (4) : Aime découper les ailes, sait comment récupérer les œufs, et connaît la formule pour garder un cœur tendre. Malheureusement, le blanc est toujours le meilleur, et prend le dessus quand le service est parfait. Savić, le spécialiste de la volaille.
Luís (4,5) : A ramené de Chelsea la concentration de David, a emprunté la tendresse de Fernandez et l’impulsivité de Suárez. Reste qu’il a tenté d’imiter Marcelo offensivement. Et ça, ça mérite (presque) la moyenne.
Carrasco (5) : Aussi rapide que la lumière, le bolide n’a pas eu peur de traverser des chemins boueux pour réussir son parcours. Sauf qu’il s’est perdu en route et n’avait pas l’équipement pour s’adapter à la situation. Yannick Ferrari Carrasco. A laissé sa place à Correa, qui rime avec Lada.
Gabi (3,5) : « Les matchs contre le Real Madrid sont toujours différents. Nous sommes en train d’acquérir de l’expérience dans cette compétition, chaque année nous allons plus loin. » Problème : le sommet a été atteint et la courbe est à présent descendante. Pour l’Atlético comme pour Gabi. Qui fait désormais ses 33 ans.
Saúl (2) : En général, la C1 le métamorphose. Pour le plus grand bonheur des yeux. Mais comme il s’agissait d’un match de Liga, on n’a pas eu le droit à ça. Suppléé par Gaitán, qui a touché quatre ballons.
Koke (4) : Pas au top. A tenté de s’en sortir à l’intelligence. Rien d’orgasmique, juste quelques préliminaires. Petit Kokin.
Griezmann (4,5) : Qui osait pleurer et crier à l’injustice lors du dernier classement du Ballon d’or ? Non Messieurs, tant que le Français acceptera de se faire appeler Toinou et de rester l’esclave de ses potes à courir partout ou à défendre comme un chien, il ne pourra ambitionner d’atteindre les sommets européens. Que ce soit sur le plan collectif ou individuel.
Gameiro (2) : « J’m’appelle Kevin et j’ai quinze ans(…)Avec mes potes on a décidé d’devenir un groupe, un pour de vrai » . Pas assez expérimenté, donc. Sinon, il l’aurait provoqué, ce péno sur la seule occasion des siens. Remplacé par Torres, qui a touché deux ballons.
Résultats et classement de la Ligue des champions Retrouvez toute l’actualité de la Ligue des championsPar Florian Cadu