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- Atlético-Real Madrid (2-1)
Les notes de l’Atlético
Ils ont couru, ils ont mordu, ils ont marqué... et soudain, tout s'est arrêté. Parce qu'un glouton nommé Karim Benzema a décidé de sortir de table une équipe d'affamés.
Atlético de Madrid
Oblak (7) : Frustration (n.f.) : État de quelqu’un qui est frustré, empêché d’atteindre un but ou de réaliser un désir. Synonyme : Oblak. Le gardien slovène a allumé la flamme de l’espoir d’un arrêt énorme sur une tête de Casemiro. Puis l’a entretenue en étant parfait devant Kroos. Mais une seconde seulement, le temps qu’Isco surgisse et éteigne l’espoir en même temps que le Vicente-Calderón. Dommage, seule la finale comptait pour lui. Parce que faire un gros match sans qualif, Jan s’en balek.
Giménez (4) : Le moins en vue de la ligne défensive. La preuve, il a peu de tampons à son tableau de chasse. Il y a en a pourtant un qui aurait été bienvenu : celui qui lui aurait évité d’être un amuse-bouche pour Karim Benzema. Remplacé par Partey (57e), la mignardise de trop dans les pieds de Rim-K.
Godín (5) : Il a commencé doucement avant de sortir les crocs devant Modrić ou Cristiano Ronaldo, avec un carton orange sanguine à la clé. Un rouge aurait peut-être mieux valu pour lui, il n’aurait pas été là pour servir de plat principal à Karim Benzema.
Savić (4,5) : Le mec qui chauffe ses potes pour la bagarre. Un premier jaune dès la 6e minute, de la présence, des coups de pression… tout ça pour se finir en dessert dans le menu de Karim Benzema.
Filipe Luís (7) : Une tête donnée à la science d’entrée, un placement toujours bien senti, un jeu long parfait sur l’action du penalty… Dommage, celui qui aurait pu faire régurgiter Karim Benzema était de l’autre côté du terrain au moment du repas.
Gabi (6) : Le capitaine a récupéré, intercepté, coupé, ratissé, mais il est éliminé pour la dernière européenne de son Atlético au Vicente-Calderón. Si les Colchoneros sont fiers de ne pas être comme le grand Real, Gabi est bien l’ami des petits.
Atleti’s response to Madrid’s « tell me how it feels » banner: « Proud to not be like you… » pic.twitter.com/GteuldlbSg
— Ben Hayward (@bghayward) 10 mai 2017
Saúl Ñíguez (6,5) : Une énorme tête pour faire croire à la remontada, des duels, des récupérations, tout ça pour rien. Saúl Nigaud.
Koke (6) : Sa première reprise au premier poteau est une merveille sortie par Navas. Son deuxième corner au troisième poteau est tout bidon, mais le troisième est décisif. Un Koke sur courant alternatif. Remplacé par Correa (76e), qui a pris son jaune pour se mettre dans le ton.
Griezmann (6,5) : Il ne voulait plus voir Cristiano Ronaldo en 2017 ? Le temps d’une soirée, son vœu a été exaucé. Pour le reste, un match comme un autre pour Grizi, entre intelligence et sacrifice. Avec une tête basse devant CR7 pour finir, comme d’habitude.
Torres (5) : Varane, Navas, tout le monde en voulait au Nino. Alors Torres a voulu montrer qu’il pouvait être grand et méchant, mais il n’a réussi qu’à faire rire Ronaldo avant d’être remplacé par Gameiro (57e), qui a joué avec le cœur et les jambes, mais aurait mieux fait de mettre sa tête.
Par Eric Carpentier