- Euro 2016
- Demies
- France-Allemagne (2-0)
Les notes de l’Allemagne face à la France
D'abord dominateurs dans le jeu, forts au milieu de terrain, les Allemands n’ont pas su marquer. La faute à un Thomas Müller clairement pas dedans. Et une très belle France aussi.
Allemagne
Neuer (5) : Il ne peut rien sur le penalty, et puis sur le deuxième but, l’ombre d’un doute : a-t-il commis une erreur ? A-t-il été gêné par Giroud ? En tout cas, quel plaisir de le voir trop court ! Enfin !
Kimmich (5) : Somnolent, un peu lourd, à la limite de l’indigestion sur le deuxième but de Griezmann. C’est dommage, auparavant, il avait été délicieux. Kimmich Lorraine.
Howedes(5) : Difficile de dire que Benedikt remplace avantageusement Mats Hummels. Mais il fait le boulot, bouche les trous et se permet même un retour salvateur sur Giroud. Une rustine de qualité.
Hector (5) : Il a prouvé ses qualités en labourant son flanc gauche inlassablement, et il ne s’est pas pris la spéciale de Moussa Sissoko : le grand pont. Ce qui veut probablement dire qu’il a fait un bon match.
Kroos (7) : Des passes soyeuses, des une-deux malins, des déviations en une touche, des coups de pied arrêtés amoureusement bottés. Un maestroos.
Schweinsteiger (4) : Quel Euro abominable pour lui. Sa faute stupide met les Bleus sur la voie du succès. À la mi-temps, Löw lui aurait conseillé de faire comme lui la prochaine fois : garder la main dans son caleçon.
Can (5) : Plus doué qu’Emre Belözoğlu, plus agréable à voir jouer qu’un match de Coupe d’Afrique des nations, le joueur de Liverpool avait bien commencé son match. Et puis il a fait la tête de Turc, et s’est pris un jaune. A ralenti ensuite. Remplacé par Mario Götze, qui ne peut pas sauver la patrie à chaque fois.
Özil (6) : Ok, Mesut a les yeux globuleux, mais ils lui servent à voir partout, même dans son dos. Et ses contrôles, une leçon. Moins influent en deuxième mi-temps.
Draxler (6) : Puissant, rapide, avec une capacité d’accélération hors du commun, manque tout juste d’un peu de maîtrise. Un dragster sorti de l’usine.
Müller (4) : Ça n’était pas l’Euro de Monsieur tout le monde. Toujours un peu court, il n’a rien pu ce soir, bien pris en tenaille par Umtiti et Koscielny. Va pouvoir retourner faire des barbecues en Bavière.
Par Arthur Jeanne, à Marseille