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- Allemagne-France (2-2)
Les notes de l’Allemagne contre la France
Son meilleur joueur est sorti à la mi-temps, et sans ce but à la dernière seconde de Stindl, l'Allemagne aurait pu rentrer à la maison avec pas mal de questions. Heureusement qu'il reste Draxler et Kroos pour régler tout ça.
Allemagne
Trapp (6,5) : Lion en cage au PSG, gymnaste talentueux en sélection. Un artiste de cirque incompris qui devra jouer pour voir le Mondial. Trapp pèse.
Can (5) : Positionné par défaut en arrière droit, il couvre Lacazette sur l’ouverture du score des Bleus, aussi paumé qu’un Chinois dans le Bronx. Jackie Can. Remplacé par Stindl (non noté), qui adore souffler les bougies du gâteau lorsque ce n’est pas son anniversaire.
Hummels (7) : Tour de contrôle, pion essentiel, fou du marquage, cheval de course, reines des têtes, roi des tacles. Échec et Mats. Remplacé par Rüdiger (5) pas très doué dans la surface, des deux côtés du terrain.
Süle (5,5) : Fais comme si j’avais pris Martial / J’ai sorti la grande toile / Et j’ai glissé Süle vent… / Fais comme si je taclais Martial / J’ai trouvé mon étoile / Je l’ai suivie un instant / Süle vent…
Plattenhardt (6) : Rapide, bon centreur, un peu bourrin, mais patte sûre. Vache folle.
Khedira (6,5) : Il récupère des ballons tout sales, les frotte contre son bidon et les redonne tout propres à ses voisins de couloir. Khediraton laveur. Remplacé par Rudy (non noté), voleur.
Kroos (7) : Élève brillant, cultivé, délicat, chouchou de ses parents, un peu coincé, vestimentairement ringard et parfois incompris. Il adore les petits dinosaures comme Johan Micoud, se met du gel plein sa houpette et est entouré d’amis qui n’ont pas son niveau intellectuel. Kross Geller.
Gündoğan (5) : Si on lui avait dit il y a deux ans qu’il n’existerait pas face à un milieu Tolisso-Rabiot-Matuidi, il aurait ri. Ou pas. Remplacé par Götze (5) qui n’est plus The GOAT.
Özil (5,5) : Ce type est une méduse qui se laisse porter par le cours du jeu, les yeux dans le vide et les tentacules molles. Un animal élégant et flegmatique dont on oublie parfois qu’il sait piquer, même si l’on n’a pas vu Mandanda pisser sur ses cages après sa passe décisive pour Werner. Özil flottante.
Werner (6,5) : Une très belle gueule, quelques soucis de précision, mais, dans l’ensemble des frappes, on est sûr de toucher au moins une fois. La preuve qu’on peut mener une belle guerre avec un Wernerf. Remplacé par Wagner (non noté), venu pour bizuter Benjamin Pavard.
Par Théo Denmat