- Euro 2016
- Gr.A
- France-Albanie (2-0)
Les notes de l’Albanie
Compacts, solidaires, bien organisés, les Albanais ont même su se montrer dangereux. Hysaj a mangé Évra et Memushaj aurait bien pu jouer le rôle de la sardine qui bouche le Vieux-Port.
ALBANIE
Berisha (5) : Les air plongeons pour le style, c’est bien quand Giroud décide de mettre toutes ses têtes à côté ou au-dessus, quand c’est cadré, ça marche moins bien.
Hysaj (7) : Le Vélodrome a compris pourquoi il était un des meilleurs latéraux de Serie A. Il a éteint Martial et ringardisé Évra. Hyzy.
Ajeti (6) : Il signe à Frosinone alors qu’il joue à Bâle, Frosinone descend. On lui propose la Suisse, il préfère l’Albanie. Sa sélection est presque éliminée, la Suisse est qualifiée. La vie est une question de choix. Visiblement, Arlind n’a pas fait les bons, et c’est dommage, car il a des qualités. Remplacé par Frederic Veseli (2) qui a un nom de commercial pour Nestlé, et qui oublie surtout Griezmann au marquage sur le but français.
Mavraj (6) : Formé en Allemagne, ancien international espoirs avec la Nationalmannschaft. Solide et racé. Deutsche Qualität.
Agolli (5) : Une vilaine crête qui camoufle mal cette calvitie avancée, un corps de lâche et pas mal de saisons en Azerbaïdjan au compteur. On ne pouvait décemment pas espérer grand-chose du capitaine albanais, et pourtant, il a fait son match.
Burim Kukeli (5) : Un bel abattage et des fautes intelligentes. Difficile de le faire tourner en Burim.
Abrashi (5) : Un abrazo, c’est cette manie sud-américaine un peu gênante qui consiste à serrer quelqu’un dans ses bras pour lui dire bonjour. En Albanie, ça s’appelle un Abrashi, un vrai pot de colle.
Andi Lila(4) : Assez discret, hamdoulilah. Remplacé par Roshi 5, surnommé la fusée, mais qui n’a pas eu l’occasion de montrer sa pointe de vitesse.
Lenjani (5) : Il est puissant, il frappe fort, il va vite, mais il fait souvent les mauvais choix, Lenjani Mwaruwari.
Sadiku (6) : Une gueule de mafieux albanais dans un film de Luc Besson et un poids constant pour Rami et Koscielny. Marquis de Sadiku.
Par Arthur Jeanne au stade Vélodrome